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Thursday, September 15, 2011

Pour ou contre la peine de mort ?/Nooreeda Khodabocus et Najeeb Fokeerbux/Le Mauricien 15.09.2011

Pour ou contre la peine de mort ?

La question de la peine de mort a toujours été un sujet de vifs débats. C’est une question qui est toujours d’actualité. Doit-on l’appliquer ou non? Le débat divise et il y a des arguments forts des deux côtés. Même si les opinions divergent il nous semble intéressant d’analyser la question.
Considérons dans un premier temps les arguments en faveur de la peine capitale.
La peine de mort constitue un châtiment, un moyen de rendre justice. Certains crimes sont en effet tels qu’ils poussent à s’interroger sur l’humanité du criminel. Quel humain pourrait violer un enfant de deux ans, battre à mort son propre enfant, violer et tuer une personne âgée? De ce fait, on pourrait considérer qu’il n’est pas logique d’invoquer les droits de l’homme, d’autant plus que les criminels n’ont souvent pas conscience d’avoir commis un crime.
La peine de mort est aussi un moyen de dissuasion. On pourrait objecter que la peine de mort ne fait pas baisser la criminalité, mais d’un autre côté, elle ne la fait pas augmenter. Toujours est-il que la peine de mort peut constituer un argument dissuasif fort.
La peine de mort permet aussi de prévenir contre la récidive. Combien de criminels recommencent cinq, dix, vingt fois leurs ignominies avant d’être repris par la justice? Il existe certes le risque d’une erreur judiciaire, mais une erreur judiciaire ne vaut-elle pas mieux que plusieurs victimes innocentes qui n’auront jamais la chance de passer devant un tribunal? On pourrait aussi se demander s’il existe une différence entre le condamné à perpétuité par erreur et le condamné à mort par erreur car la peine à perpétuité est tout aussi inhumaine.
D’un point de vue économique, il est indéniable que l’exécution d’un condamné coûte énormément moins qu’une peine à perpétuité. Est-il juste que le contribuable qui prive ses enfants doive payer des impôts qui serviront en partie à nourrir, loger et blanchir des criminels? Est-il juste qu’un père de famille qui se prive pour nourrir sa famille paye des impôts pour donner poulet, poisson, bœuf, légumes, fruits et yaourt à une personne ayant fait un si grand tort à la société?
Si ces arguments nous semblent suffire pour justifier l’introduction de la peine de mort, nous ne pouvons considérer la question indépendamment de la réalité locale ni sans considérer la question d’un point de vue humain.
Si certains crimes poussent à considérer le criminel comme n’étant pas humain, il n’en demeure pas moins qu’il en reste un. De ce fait, nous pensons que chaque individu a droit à la vie et à une seconde chance. Appliquer la peine de mort est synonyme de violer les droits fondamentaux de l’homme. Certes, on peut dire que le condamné a privé quelqu’un de la vie. Mais ce n’est pas pour autant que nous devons appliquer une méthode d’âge de pierre pour venger la victime. Appliquer la peine de mort, ne nous ramène-t-elle pas au même niveau que le criminel que l’on juge?
De plus, si la peine de mort peut constituer un argument dissuasif dans certaines circonstances, on peut se demander si c’est toujours le cas. Est-ce que la peine de mort empêche le crime? Est-ce que la criminalité est vraiment basse comparativement dans les pays ou états où la peine de mort est en vigueur? La criminalité ne serait-elle pas plutôt le reflet d’une société malade? A qui la faute si la pauvreté se répand comme la peste, si les valeurs morales disparaissent? A qui la faute si la société produit un sentiment de frustration intense, un mal-être, un sentiment d’inégalité et d’injustice?
Qu’en est-il de quelqu’un qui n’a pas les moyens pour avoir un excellent avocat ? Et que fait-on des préjugés sur la race, la communauté ou l’appartenance ethnique des individus qui risqueront d’influencer les jugements? Nous pouvons nous interroger dans une société ou la lutte de classe est toujours d’actualité. Quelle garantie de l’efficacité de la peine de mort pouvons-nous donner dans une société où l’argent, la race, l’appartenance ethnique pèsent toujours dans la balance ?
Alors que faire devant ce dilemme ?
Dépendant de la nature du crime et de l’âge de l’accusé, on pourrait mettre en place des moyens de réhabilitation. Beaucoup de moyens existent déjà, mais le taux de criminalité et de récidive semble indiquer un manquement. Si certains prisonniers bénéficient d’une formation, ne serait-elle pas plus efficace couplée d’un suivi psychologique? Ainsi à sa sortie de prison, document prouvant sa bonne foi en main, il peut essayer de se racheter envers la société. Il pourrait alors bénéficier de structures mises en place par l’État, avec l’aide des ONG, d’un suivi pour garantir sa réinsertion. Il est aussi important de l’aider à affronter le regard des autres. Même si la population est informée, et que beaucoup sont prêts à donner une seconde chance, le regard des autres est souvent réprobateur.
Nous avons aussi la question du poids économique des prisonniers. Une des solutions possibles serait les travaux d’intérêt généraux par exemple. On pourrait les faire travailler sur les chantiers de l’État, ce qui les ferait payer leur dette envers la société tout en contribuant à l’État. Il suffirait d’investir dans des bracelets électroniques au lieu de dépenser l’argent de l’État dans des acquisitions dont l’efficacité demeure douteuse. Le prisonnier ayant une certaine formation pourrait aussi mettre ses connaissances au service du pays, ou organiser des sessions de formation avec ses codétenus. On devrait aussi pouvoir avoir différentes structures pour petits et grands délits.
Finalement, la situation n’est que le reflet de notre société et nous sommes tout aussi à blâmer que les institutions, les politiques, le système éducatif, l’économie. Nous faisons face à une perte de valeurs morales. Nous sommes devenus indifférents aux souffrances des autres et contribuons ainsi indirectement à leur aliénation. Nous jugeons les ex-détenus et portons sur eux un regard réprobateur au lieu de les aider. Combien sont-ils, ces hommes et femmes sortis de prison, à qui il n’aura suffi qu’une main tendue pour s’en sortir ?
Acceptons nos erreurs. Nous sommes tous aussi coupables des crimes effectués chaque jour. Nous sommes tous humains et l’erreur est humaine. Ne cherchons pas la voix facile qui pourrait nous coûter cher. Trouvons des moyens justes, en adéquation avec la morale et la société pour combattre la criminalité à Maurice. La société, c’est notre image. Préservons-la, perfectionnons-la!

Tuesday, August 30, 2011

Out of sync/PR vs Direct Democracy L'Express 30/08/11

Out of sync

More power to voters should be at the centre of our concerns.

Of the many cases of quiproquo that we have witnessed in politics, the present situation might be the most glaring of them all. In a year scarred by scandals, where the dearth of integrity of our governing leaders became so apparent that even highly politicised institutions finally started acting, talks of the introduction of the PR system sound sorely out of place.

For most of 2011, people have vehemently denounced the misuse of power. Clear in their rejection of the opaqueness surrounding the Medpoint issue. The latter, the culmination of years of shadiness in political spheres confirmed that power was effectively centralised in the hands of a few.  Then, how could it be that instead of empowering citizens through direct democracy and counter the hegemony of parties, we find ourselves trapped in a debate on the need for Proportional Representation. Somehow, the right message never got to those wielding power…

Issues with Proportional Representation
What we should ask ourselves is whether the introduction of the proposed amended electoral system would cure the most pertinent ills of the present one. Would greater accountability from MPs be gleaned out of it? Would it boost the number of competent figures and ensure that local concerns are taken into consideration? Would it help severe ties between corporate powerhouses and political factions? David Cameron, in an article for the New Politics series in The Guardian, highlighted that;

“Proportional representation takes power away from the man and woman in the street and hands it to the political elites. Instead of voters choosing their government on the basis of the manifestos put before them in an election, party managers would choose a government on the basis of secret backroom deals.”

Electoral Reform, the one which is needed, would scrap the BLS system, cure the political funding mess and ensure a greater balance between the Legislative and the Executive. PR is certainly not at the heart of pressing concerns for it would further subdue voter representation to party representation. Farcical it has been these last few weeks; People and parties with dimming political futures managing a last hurrah by making allegations of all kinds and belittling their former colleagues. And what about the people of this country? Should we leave buzz-seekers to cater for their needs or should serious members of parties finally own up to their responsibilities?

The case for direct democracy in Mauritius
The need for greater involvement of voters in the democratic life of our country is a must. If referendums on an occasional basis are a sign of a healthy democracy, then Mauritius as a democratic state has been in the coma for long enough to be declared dead. The ideal model would be one in the lines of the Swiss system where citizens are empowered enough to have their say on non-recurring expenses above a certain sum of money and can initiate new legislations and have the authority to amend laws.

Even more importantly, an open society would stimulate public discussion and would offer citizens the platform where they can vigorously debate government policies. This contrasts with the superficial democracy we presently have where involvement is limited to one voting expedition every five years and decisions are in the hands of a few political leaders. This greater participation can only be the harbinger for a country where there are effective checks and balances and corruption would sizeably reduce.

Politicians want an à la carte electoral reform. The people need control over their collective destiny.

Citoyen Engaz Toi!

Chetan Ramchurn

Monday, August 29, 2011

The case for the introduction of a minimum wage/29.08.11

BASIC LABOUR STANDARD: The case for the introduction of a minimum wage

Thursday, August 11, 2011

Et quel sera le prochain episode de la saga medpoint? par Nooreeda Khodabocus Le Mauricien 11/08/11

L’INTRIGUE PRINCIPALE: Et quel sera le prochain épisode de la saga Medpoint ?


Comme la faune et la flore, la politique est aussi endémique de notre petite île. C’est ce que nous démontre la saga Medpoint et tout ce qui se passe dans les différents partis politiques ces derniers jours.
Tout le monde en parle. La nouvelle a tenu l’île en haleine pendant des jours. Tel un feuilleton, les épisodes se sont déroulés sous nos yeux. Certains étaient prévisibles, d’autres ont eu l’effet d’une bombe.
Il y a eu la dénonciation de l’affaire Medpoint par le leader de l’opposition. Ensuite, nous avons eu droit au temps de réaction légendaire de notre Premier Ministre à agir. Et encore, une démission en bloc des ministres du MSM, tout en criant loyauté à l’Alliance de l’Avenir. Puis, l’inévitable cassure. Après la cassure, comme on pouvait le deviner, de grand allié d’hier, Navin Ramgoolam est traité de tous les noms par son ex- « frère », Jugnauth fils.
En effet, alors que Pravind Jugnauth faisait encore partie de l’alliance gouvernementale, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Une fois le divorce annoncé, voilà que chacun se jette la pierre. Et dans toute cette histoire, c’est finalement Paul Bérenger qui est loué. Pour Navin Ramgoolam, il est même devenu quelqu’un doté d’une « culture politique ».
Après le divorce, là encore, on pouvait s’y attendre, nous avons eu droit à l’épisode « transfuge » qui nous tient d’ailleurs toujours en haleine. Quelle image devons-nous alors garder d’un PM qui aime clamer que lorsqu’on quitte un parti politique, il vaudrait mieux arrêter tout court la politique ?
Cela voudrait-il dire que le PM aurait redéfini le transfugisme ? Quand tu quittes mon parti tu es un transfuge. Quand après la cassure de l’alliance gouvernementale tu choisis d’abandonner ton parti pour intégrer mon équipe, tu es quelqu’un qui choisit de continuer le travail annoncé sous la bannière d’une alliance morte.
Nous avons aussi eu droit à l’épisode de la révélation concernant S. Soodhun, président du MSM comme étant la source de l’information que détenait Paul Bérenger. Et comme au MSM on a un grand sens de la loyauté, alors qu’il n’était que suppléant, il devient le président.
Et après toutes ces péripéties, on retrouve une opposition composée essentiellement du MMM et du MSM, face à un Ptr affaibli malgré les dires de ses dirigeants.
Que nous réserve le feuilleton ? Est-ce une de ces séries dont on se lasse vite, tellement les épisodes se répètent ou une de celles qui sait nous tenir en haleine ? Le dénouement, sera-t-il digne de l’attente ou sera-t-il une déception ?
Suite aux récents événements, la posture des 3 grands partis pourrait se résumer ainsi. Le Ptr est à la pêche aux transfuges pour s’assurer une pseudo-aisance avec sa majorité minime. Le MSM en est aux menaces envers le Ptr, et aurait des révélations à faire. Et le MMM est le parti qui aura permis de mettre au jour toute cette affaire.
Parmi les scénarios possibles pour la suite de la saga, le premier scénario, comme le veulent les bruits qui courent, serait une alliance MSM-MMM. Question : quelle crédibilité aurait le MMM à s’allier avec un parti qui serait soupçonné d’être impliqué dans le scandale du siècle ? L’autre scénario serait un travail d’équipe entre les 2 grands partis qui forment l’opposition afin de la renforcer. Le MMM saura-t-il se montrer digne et résister à la tentation d’alliance ou se laissera-t-il une fois de plus tenter afin de s’assurer un bon score aux élections ?
Dans l’éventualité d’une quelconque alliance de la part du MMM, ce serait alors perdre en crédibilité du côté de son électorat. Une alliance le ramènerait du côté des assoiffés de pouvoir. Que l’ICAC fasse son travail. Que l’opposition fasse son travail à la reprise des travaux parlementaires. Que ce soit chaque parti pour soi et tous pour le pays !
Manchester Utd et Arsenal… vs. Liverpool ?
Parce qu’en fin de compte, à quoi se résument ces jeux d’alliances ? Le ridicule de cet état des choses se révèle par une simple analogie à un domaine que tout le monde ou presque peut comprendre : le football. On aurait Manchester United qui se prépare pour un match face à son grand rival Liverpool. Pendant la préparation, l’entraîneur se rend compte d’une certaine lacune en défense. Il demande alors à Arsenal de s’allier à lui pour qu’à eux deux ils puissent vaincre Liverpool. Ridicule n’est-ce pas ? Mais c’est ce que nous servent les partis politiques depuis des lustres. Un parti c’est une équipe, uni par des convictions, une idéologie, une philosophie, un programme. Bien qu’il puisse avoir des points communs avec un autre parti, les deux restent foncièrement différents. Les alliances sont tout simplement ridicules et vouées à la cassure comme toutes les différentes alliances qui se sont succédé sur la scène politique l’ont démontré. Et à l’issue de ces manigances de la part des dirigeants de différents partis, il n’est pas drôle que les partisans en soient arrivés à « soutenir » un parti comme on soutient une équipe de foot. J’aime les diables rouges et je ne changerai pas d’équipe même s’ils sont sûrs de perdre… On soutient un parti sans se poser de questions, sans réfléchir, sans pouvoir être objectif.
Alors que nous réserve le feuilleton ? L’avenir nous le dira. Et pour une fois peut-être nous souhaiterions que les bruits qui courent soient faux et que ce qui se passe sur l’avant scène n’occulte pas l’intrigue principale qui demeure l’affaire Medpoint.
* Jeunesse Militante

Wednesday, August 10, 2011

on n'est pas dupe! by Fabiani Balisson/Le Mauricien 09/08/2011

On n’est pas dupe !


Thursday, July 28, 2011

Cri de Coeur/Salve 3/Interview

Interview

A Coeur ouvert avec Chetan Ramchurn, President de la Jeunesse Militante



Chetan Ramchurn, pou fer bientot 1 an ki ou a la presidence de la Jeunesse Militante. Eski ou bane objectifs de depart fine atteint?

Chetan Ramchurn:

Toujours difficile pou ziz nou mem...
Mais, ler nouvo lekip laile jeune ti former, nou ti ena en tet 3 objectifs bien precis :
1. Reste fidele a ban ideaux ek valers mmm ek montrer la voie dan sa sens la
2. Intervenir lor ban sujets pertinents
3. Faire politik dan ene facon "moderne" sans tombe dan ban bassesses ki souvent associees r politik.

Ena kav reproche nou ene cote contestataire ek rebel, mais c ene trait ki louable pou ene zen.
Mo penser en grande partie, ban objectifs in atteints. Laile jeune in faire so la voix tander lor leconomie, lor ecologie, lor systeme education, lor mauricianisme ek lor facon faire politik aussi bien ki lor decentralisation pouvoir ek democratisation entre autres. Mais lin aussi, donne ene vision politik ki noble ek ki transcende ban barrieres.
Pou atteindre nou ban objectifs, nou in creer ene certaine visibilite. Ban interviews ek interventions dan la presse ecrite et parlee, ban banderoles, ban tracts ek ban activites ine permet a nou ban lidees touche ene plu grand nombre.

C ene bilan satisfaisant, mo souhait céki ban lekip zenes militante ki pou vini apres pou continier dans sa sens la.


Ca changement d'attitude envers la direction pas ti bien apprecier au depart.  Coma ou expliké ki ou pas fine gagne ou feuille de route et ki ou encore President azordi?

Chetan Ramchurn:
Mo croire nou ti conner des le depart céki nou ena en tete, nou pas in contester zis pou plaisir contester. Mo sipozé ena in gagne la sagesse ecouté ek certains in donne ene echo favorabe a céki nou pé dir...

En mem temps, nou lintention jamais ti pou égratigne kikaine, nou p defan ban lidés.  Du moment ki nou in faire nou point, nou in kumance al lor terrain ek met en action ban idés ki nou ti ena. Tou in vine pli simple apres sa. Nou in kasse sa systeme faire reunion chak dé semaines, nou in ale vers ban zen, etidiants, jeunes professionels ek ban universitaires. Nou ine dessane dan ban lendrwa a travers lile... mo penser pou etre bref, ki la jeunesse militante so mode fonctionnement respecté par lezot azordi.


Bane l'aile jeune ti tou le temps habitié nou a bane discours tres complaizan et partisane ki fer echo a bane dirigeant politic. Kifer ou fine decide fer ene virage a 180 degré?


Chetan Ramchurn:
Parceki politik c pas zis "gloire a toi oh parti".  C surtou questionne ban zaffaires, faire auto critik, ek pas faire politik de lautruche. Le plus important pou ene instance politik: c propose ene vision de societé ki en ligne avec ban lidé nouvelles... c faire evolué ban lesprits lor ban sujets tabous.
Pour etre honnete pas ti ene virage a 180 degré dan mo cas ek quelques camarades zot cas, ti ene zaffaire ki nou ti commence faire depi longtemps dan ban instances du MMM.

Ki bane zafer ou pensé bizin remette en question dan fonctionnement bane parti politique alors, a commencé par le MMM?

Chetan Ramchurn :
Tous partis politik ena le devoir, assure ene maximum transparence ek accountability totale dan zot fonctionnement. mone dir ek ecrire li dan le passe. Bane nominations dan ene parti pas faire sense si parti la croire dan egalité des chances. Le renouvellement, mo pas p dire rajeunissement, passe par ene limite lor nombre mandats ek cumul fonctions aussi.  Lor financement : ene parti ti bisin declare ban donations. Mais surtout, ene mouvement c ene convergence dimoune vers ene nombre lidees fortes. Si nou envi recré ene atmosphere a la 1982, pou bisin reconnecté ek nou l’audience (lile maurice en entiere), Permette la voix ban dimounes tandé depi sak lendrwa... Ena evidemment organisation ban primaires pou permet ene pli grande exposition des lidees de ban dimounes.

Ou vison la politique paraite un peu naif et tres utopique mo tenté dire ou?

Chetan Ramchurn
Peut etre, pou bisin ban revére pou ki systeme la changer. Le tout c croire dan nou ban convictions. Mo sire ki mo vision li parey kuma ene tas zen mo lage. Mo pense aussi ki ene tas dimoune kine degouter ar politik ki comprend cki nou p defan. Mais ou ena raison, nou pé nage conte couran. Si mo ti suiv imper tendance dan politik actuelle, mo ti pou bisin faire demagogie, zet la boue, rod ene boute. Mais mo croir dan mo facon faire politik, c ene facon honnete ek sincere. Mo prefer reste reveur ek utopik dan sa cas la.


Ki ou regretter oiu pas fine reussi fer durant ou 1er mandat? Eski ou poe envisage ene 2erme mandat?

Chetan Ramchurn 
non, mo ti dir dan mo premiere reunion ki ena a c potentiel dan laile jeune pou permet le renouvellement des idees lor ene base pli reguliere ki dan le passe, dou mo decision faire 1 sel mandat.

mo penser nou pou bisin creer plis plateforme dechanges avec ban lot mouvans a travers lile, ene pli grand droit de regard lor ban instances zen, nou pou bisin faire nou radio vin ene outil de communication ki permet formation ban zen ek permet interaction ant ban militan. 
 

Mo pas capave passe à cote l'actualité du jour et pas démane ou l'opinion lor bane jeux d'alliance qui pé fer dans les coulisses du pouvoir- Eske Chetan Ramchurn dans la confidence des Dieux?
Chetan Ramchurn

Non, mo reste loin ek ban rumeurs. Sa jeu dalliance la faire plis di tort ki lot zaffaire a politik. Ene parti ki dir "ene sel lepep,ene sel nasyon" pas bisin okaine allié. Pou moi, péna ene l’Ile Maurice la ville ek ene l’Ile Maurice village, ni mo croire dan ban theses simplistes ki zis ene segment electorat vot lor ene base communautaire. Mo reve c ki MMM ena 1 sel vote bank, l’Ile Maurice dan so integralité.

En parlant de reve et d'aspiration: en 2015 nou pou trouve Chetan Ramchurn comme député, minis ou simple citoyen œuvrant pou éne meilleur l'Ile Maurice?

Chetan Ramchurn

Honnetement, li pou toujours ene citoyen ki p la guerre pou ene meyer maurice. Lor depite ou ministre, difficile conner. Le tout c pas akoz ene investiture sacrifier ban convictions ek reste fidele a mo mem.

Le mot de la fin...
Mo tenir a remercier tou ban kamarades, ban cki sinceres ek aussi ban cki in bien van nou. tous les 2 in aide nou dan nou mission. mo remercier ban invites kin vin donne ban seances formation a ban zen dan ban reunions nationales, mo remercier membres la presse ki donne ene place a ban nouvelles plumes issues de la jeunesse militante.
mo pense li vraiment, tant ki ou zen, ou ena ban convictions fortes, avec le temps, ban convictions diluer. mo faire ene apel a cki p lire sa ban mots la; prend courage ek reste zen dan zot ban lidees.

ENGAGEMENT DES JEUNES: Redonner à la politique sa dignité et sa raison d’être

ENGAGEMENT DES JEUNES: Redonner à la politique sa dignité et sa raison d’être

Article paru dans Le Mauricien |

On se demande souvent pourquoi la politique n’intéresse pas les jeunes à Maurice. La réponse semble évidente dès lors que l’on songe à tout ce qui s’est passé ces derniers temps.

Saturday, July 23, 2011

Introduction du Creole a l'ecole: Un cas de politique linguistique by Nooreeda Khodabocus


Introduction du Creole a L'ecole: Un cas de politique linguistique/Nooreeda Khodabocus/Le Mauricien22.07.11 (Part 2)

Introduction du créole à l’école : un cas de politique linguistique

L’élaboration des politiques linguistiques
Article paru dans Le Mauricien |
Une politique linguistique est censée résoudre un problème ou éviter des problèmes d’ordre linguistique au niveau de la société. Quels problèmes sont liés au créole ? Nous pouvons légitimement nous poser la question. Le problème majeur semble être la dévalorisation d’une certaine couche de la société par la dévaluation du créole. D’une manière particulière, l’échec scolaire serait lié au fait de l’absence du créole justement. N’élimine-t-on pas ce problème en permettant au créole d’être langue d’enseignement ? En fin de compte, cette situation, ce problème, ne serait-il pas une fiction encouragée par les hommes politiques pour servir leur intérêt ?
Le but d’une politique linguistique est de partir d’une situation initiale et de proposer des choix en vue d’obtenir une situation jugée plus satisfaisante. Ici, en l’occurrence, le choix a été d’introduire le créole à l’école. Ce choix est en lui-même louable. Il s’agit de perpétuer le patrimoine, bien que là encore, on se pose des questions. Le créole n’est pas une langue en danger si l’on en croit le dernier recensement de la population de 2000, en attendant de connaître les résultats du recensement effectué cette année. La planification linguistique s’intéresse quant à elle à l’organisation des différentes phases. Bien qu’en pratique les choses soient plus complexes, on peut compter quatre phases principales :
Identification d’un problème. Ici, le problème concerne la place du créole dans l’éducation. Considérons la situation. On a jugé nécessaire l’introduction du créole. Dès cette étape, les problèmes réels qui auraient dû émerger concernent le curriculum et le recrutement et la formation des enseignants. Qu’en est-il actuellement ? La décision a été prise et ce n’est qu’ensuite qu’on a considéré ces aspects. A cinq mois de la rentrée scolaire de 2012, la formation des enseignants est au point de départ. Ce temps est-il suffisant ? Ne devrait-on pas déjà avoir un cursus afin de faciliter la formation par rapport à ce cursus justement ?
Évaluation des solutions possibles. Vu que les problèmes qui auraient dû être identifiés dans la phase 1 n’ont émergé qu’après la phase 4, il est difficile, voire impossible de considérer cette étape. Pour s’en tenir à la situation, il semblerait que la question de choix ne se poserait pas dans la mesure où le choix était déjà fait.
Choix d’une solution. La plupart du temps les choix sont décidés en haut lieu, et ce rarement à l’issue de processus démocratiques. La population n’est pas interrogée pour qu’elle donne son opinion. Bien que les décideurs politiques puissent consulter divers spécialistes, il n’en demeure pas moins qu’ils sont les seuls à détenir le pouvoir. Or, pour qu’une politique soit efficace, il faut qu’elle soit comprise et acceptée de façon minimale par la population et que celle-ci ait les moyens de la suivre. Le créole sera enseigné à l’école. Mais l’orthographe a-t-il été vulgarisé auprès de la population ? A-t-on mis en œuvre des moyens de diffusion, comme des sessions d’information ou de formation ?
Application. C’est la phase critique. Pour qu’une politique soit effective, il faut qu’elle soit planifiée et qu’elle se donne les moyens de cette planification. Parmi ces moyens, on compte les moyens financiers, structurels et humains. On court aussi le risque, dans le cas d’une politique mal définie, d’une « défaite » de cette politique par le gouvernement qui suivrait. Dans tous les cas, il faut sensibiliser la population, l’informer, financer des campagnes médiatiques, autant de mesures qui ont un coût non négligeable. Que nous indique la situation actuelle ? Aucune campagne de vulgarisation n’a été menée auprès de la population. Devrons-nous alors attendre que les petits aient commencé leur apprentissage pour partager ce qu’ils ont appris à papa et maman ? Ou chacun devra-t-il se procurer un dictionnaire pour pouvoir suivre l’évolution de son enfant ?
Après avoir instauré la politique, il faut encore se doter de moyens pour la diffuser. Une politique linguistique ne peut pas non plus se passer d’un appui législatif. Elle nécessite une prise de position claire et définitive qui trouve son aboutissement dans la Constitution.
La réussite des politiques et planifications linguistiques dépend de nombreux facteurs, pas tous linguistiques. Les enjeux sont multiples.
Pour terminer considérons brièvement la situation actuelle. La décision a été prise. Or, après avoir passé en revue les phases théoriques, on s’aperçoit qu’il y a eu un certain manquement à un certain niveau. Toutes les étapes ont-elles été respectées ? Cela n’est pas sûr. Cette situation n’est-elle pas la conséquence directe d’un empressement ? Le Ministre est content d’avoir trouvé 99 « trainee teachers » pour suivre la formation. Y a-t-il de quoi se vanter ? Quel « trainee » un peu sensé passerait à côté de l’opportunité de se voir devenir « teacher » à la seule condition de suivre la formation ? Sans oublier la compensation salariale en prime pour les enseignants choisissant d’enseigner le créole. Ne serait-ce pas finalement une autre illustration de la soif de pouvoir et de l’ego de certains politiciens ? Et il n’y a toujours pas de curriculum ni de manuels plus de cinq mois après le début du travail entamé par AKM et la MIE. A quoi dans ce cas former les futurs enseignants, un programme n’étant pas encore défini ? Après tout, le Ministre de l’Éducation, si tout se passe comme il le prévoit, restera dans l’histoire comme celui ayant osé franchir le pas. Si l’enseignement du créole est en soi très louable, la situation actuelle montre un réel manque.
Défendons notre patrimoine, mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas aux dépens de nos enfants qui comme les politiciens aiment tellement à le faire entendre, sont l’avenir du pays !

Wednesday, July 20, 2011

Uplifting Mauritian Politics/July 20th 2011/L'Express

Uplifting Mauritian Politics
By Chetan Ramchurn  (Jeunesse Militante)

Out of ideological vacuity stems the loss of ideas and the deprivation of a clear sense of direction. All historically relevant parties have undergone this ‘wilderness’ phase; not too sure whether they can still connect with the people they purport to defend. The pathway for leftist movements in Mauritius should revolve around abandoning the old thinking and start with internal reforms. The latter will ultimately set the bases for the essence that shall differentiate one manifesto from another.

Friday, July 8, 2011

Why Mauritianism matters.../L'Express 08.07.11

Why Mauritianism matters…

By Chetan Ramchurn
Like in the clichéd movies, the post-independence history of Mauritius also revolves around love and hate. Mutually exchangeable, triggered by motivations unknown, the lines between both flimsy enough to make you gasp at their level of intertwinement or the suddenness of the changes from one to another. This bipolar disorder of Mauritius has since been epitomised in the independence years by the two lines; “Malbar nou pas ouler” and “Hindou, mon frère”. Since then, Mauritians have continued in the same spirit…all colours of the rainbow nation have fallen victim to similar hate.