Tuesday, October 4, 2011

LE DÉBAT SE POURSUIT — L’avortement : cessons d’être hypocrites et égoïstes ! | Le Mauricien

LE DÉBAT SE POURSUIT — L’avortement : cessons d’être hypocrites et égoïstes ! | Le Mauricien

LE DÉBAT SE POURSUIT — L’avortement : cessons d’être hypocrites et égoïstes !

FOKEERBUX N.A, NOOREEDA KHODABOCUS



Wednesday, September 28, 2011

“NOU TI ZIL”: Et si la démocratie était mourante ?/ Le Mauricien 28.09.11

“NOU TI ZIL”: Et si la démocratie était mourante ?

Notre petite île a vu passer un certain nombre de tempêtes ces derniers temps. L’une d’elles est incontestablement l’affaire MedPoint. Comme un bon feuilleton, les rebondissements n’en finissent plus et l’on se demande si l’on verra un jour le bout du tunnel. Pour l’heure, on se contente de laisser travailler les institutions en voulant bien croire à leur indépendance d’action.
Or, le dernier épisode auquel nous avons eu droit a surpris bon nombre de Mauriciens. Nous avons tous appris, avec un certain étonnement pour certains, l’arrestation du Dr. Zouberr Joomaye. Que devrions-nous en penser ? Moi, je ne suis qu’une simple citoyenne, aucunement experte en matière légale. Je me passerai donc de commentaires sur l’aspect légal de cette affaire. Cependant, comme bon nombre de Mauriciens, je me pose des questions. Nous ne savons pas à ce jour si les révélations sont vraies ou fausses. Ce que nous savons c’est que le Docteur en question est devenu suspect du jour au lendemain. Il a été arrêté pour « conspiracy to fabricate facts against the Prime Minister ».
Où est la vérité et où est le mensonge, nous ne le savons pas encore. L’enquête est en cours. Mais nous aimerions comprendre comment on devient suspect aussi rapidement. Est-ce parce que les allégations impliquent une haute personnalité ou est-ce parce que ces allégations seraient gênantes pour certains ? Nous ne le savons pas. Mais on peut d’ores et déjà sentir une certaine méfiance et une crainte de machination. Devrait-on craindre que les institutions soient utilisées par certains ? Devrait-on craindre d’être incriminé pour avoir cru dénoncer une injustice ?
Comme si la saga MedPoint ne suffisait pas pour un si petit pays, nous avons aussi eu droit à l’affaire Khamajeet. Comme tout Mauricien qui écoute la radio, nous avons entendu une certaine bande sonore incriminant le PPS. Là encore, on se demande où est la vérité. Etait-ce une manipulation d’un journaliste en quête de sensation ? Dans ce cas, comment expliquer les menaces de mort qu’il recevrait ? Sommes-nous toujours dans le sensationnel ou devrions-nous nous poser des questions ?
Sans incriminer qui que ce soit, que cette bande sonore soit la vérité ou une pièce montée, ce qui m’intéresse à ce jour, c’est l’implication du contenu de cette bande. Supposons un instant que ce soit des paroles effectivement prononcées par une personne quelconque dont nous ignorions l’identité. Alors, cela répondrait certainement aux questions concernant le désintéressement des jeunes pour toute la chose politique. Cela expliquerait aussi pourquoi les jeunes partis poursuivre des études ne reviennent pas au pays. Quelle place laissent de tels mots à la méritocratie ? C’est assez inquiétant en soi. Ou peut-être est-ce la faute aux habitudes des mandants eux-mêmes ? Parce qu’en fin de compte, dans notre pays, ils sont nombreux encore à apporter leur aide à un candidat à des élections en attendant, comme Perette, que « la poule ponde son œuf pour s’acheter un bœuf ».
Ces interrogations semblent d’autre part confirmer l’atmosphère qui règne dans notre société, telle que reflétée par les réseaux sociaux. A l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, nous sommes nombreux sur les réseaux comme Facebook. Et qu’y voit-on ? Des jeunes qui s’interrogent sur leur chance de trouver un emploi. Des jeunes qui s’interrogent sur la liberté de l’individu. Des jeunes qui craignent d’être interpellés pour avoir critiqué tel ou tel politicien…
Est-ce la mort de la démocratie dans notre île ? Censure de la presse, intimidation de journaliste, arrestation de témoin, la liste est longue. Et commence à ressembler de trop près à un régime de dictature. Face à toute cette crise, le peuple ne demande qu’une chose. Que la lumière soit faite sur la vérité. Que la démocratie prime. Que ceux à qui le peuple admirable a accordé sa confiance pour diriger ce pays réagissent !

Saturday, September 24, 2011

Propositions pou ene meyer aile jeune

Kuma zot conner, la jeunesse militante p procede a renouvellement so executif le 8 octobre. Mo invite ban candidats poster zot propositions pou ameliore aile jeune. Bonne chance a tou ban candidats.

Saturday, September 17, 2011

Le Defi Plus/ Jeunes et Politique Le Grand Desamour 17.09.11








Pour le président de l’aile jeune du Mouvement militant mauricien (MMM), Chetan Ramchurn, l’on ne peut comparer jadis à maintenant : « À l’époque, il y avait un vent révolutionnaire qui soufflait sur le monde et à Maurice. Il y avait l’espoir de vouloir changer le monde. Les jeunes étaient contestataires, rebelles. Aujourd’hui, les choses sont devenues floues. » Les alliances et mésalliances « ont beaucoup brouillé les esprits. Il y a eu une perte de confiance dans les politiques ».

Ce qui n’empêche pas les jeunes, selon Chetan Ramchurn, de suivre ce qui se passe en politique, mais « ils n’ont pas envie de s’engager ». Pour lui, les jeunes « croient que la politique c’est sale. Or, ce n’est pas une image exacte. Nous au MMM, nous avons une idéologie qui nous porte. La politique, c’est très noble ».

Chetan Ramchurn partage cette opinion : « Nous vivons dans un monde carriériste où la grande majorité est davantage intéressée à gravir les échelons le plus vite possible et à se faire de l’argent. La jeunesse mauricienne préfère se rendre aux « Happy Hour », les vendredis, plutôt qu’œuvrer pour une cause. »

Bilan Aile Jeune 2010-2011

http://www.scribd.com/doc/65285167/Jeunesse-Militante-MMM-2010-2011-Images-and-Words

Friday, September 16, 2011

Electoral Reform for a Better DemocracyL'express weekly 16.09.2011

By Najeeb Fokeerbux

Ensuring that a good democracy prevails has been one of the main fights of the MMM. Amending the constitution in 1982 to ensure that elections are held after every five years;and giving Mauritius the first republic in 1992 are historical proofs of this fight.In line with this philosophy, today,the MMM is asking for an Electoral Reform, because there is the need for one. We feel that our current electoral system could be further improved so as to address the following: no or feeble opposition (1982, 1991, 1995, 2000), unstable government (1976), breeds communalism and casteism; which need to be addressed to so as to ensure greater democracy in Mauritius.

A select committee appointed by the national assembly in 2003 following the recommendations of the Commission on Constitutional and Electoral Reform (Sachs Commission) so as to address to the irregularities of the current electoral system without causing prejudice to the existing Best Loser System (BLS). The BLS was introduced in Mauritius as the Proportional Representation of minorities based on the communal politics of the 1950s and 1960s.

The recommendations of the select committee do make Mauritius move to a better democracy. Nonetheless, there are issues that have yet to be taken into consideration:

Rodrigues’s representation
The MMM has always been for the autonomy of Rodrigues. In a crowd of ten persons, if one person raises his/her voice, he/she will be heard. However, increase this crowd and leave the one person voicing the one opinion, and the crowd will ignore him/her. Following this logic, Rodrigues often remaining forgotten ought to have been taken into consideration.An increase in the deputies of the Island of Mauritius needs to be followed by and increase in deputies for the island of Rodrigues. It is to be noted that Louis Joseph Von Mally was a member of that select committee.

Mauritians living abroad
With the current FPTP (First Past The Post) system, it is understandable that it is difficult to allow for Mauritians abroad to vote from there. Even the proposed reform does not create the necessary conditions for them to vote. We are not to think that Mauritians abroad do not care about their homeland. They are the true ambassadors of our little dot in this vast world. Had we adopted the direct Proportional Representation (PR) system, we could have created the necessary conditions for our countrymen abroad to vote from where they are.

Electoral boundaries
We have witnessed thrice the whims of those in power not to present the Electoral Boundaries Commission (EBC) in the parliament. 1995 – 2000 and 2005 – 2010 with Navin Ramgoolam; and 2000 – 2005 with the MMM/MSM alliance. Even if during 2000 – 2005, the report was not presented by the EBC, parliament could have presented the previous report. Not carrying out this exercise falsifies the results of the FPTP system since the value of each vote cast is NOT equal to that of every other vote. As long as we are going to continue using wholly or partially the FPTP, conditions must be set-up that the suggestions of the EBC be ALWAYS presented and voted in the National Assembly . With direct PR, this would not have been necessary.
Anti-defection law
A defector (fr: transfuge) is a deputy who switches party allegiance or change sides from government to opposition or vice-versa. The MMM has recently adopted a firm position that it is against defectors. The MLP says that it is against defectors; which was to be proven by the New Local Government Act; but the recent actions of taking Jim Seetaram and Mireille Martin have raised doubts whether the MLP really favours an anti-defection law (fr: loi anti-transfuges).

Taking the Indian parliamentary model as an example since India has an an anti-defection law , India has around 800 deputies in its parliament. 20 defects over the 800 is comparable to 1 dissident over each 40 deputies. Mauritius can very well adopt an anti-defection law if the party list system is applied. Each defector will be replaced by another one on the party list of the same party. If the defectors are 10 deputies or more (10% or more), then the defectors can form a party of their own and stay as deputies in the parliament with NO party list. Do the defectors' party breaks up further; and ends up with less than 10 deputies, then all deputies lose their seats in parliament, and the party which they left on first place can name deputies as per its party list.
Political parties funding
An electoral reform must also take into consideration that the conduct of election campaigns is regulated to ensure legality and fairness; whereby funding of political parties. Funding ceiling ought to be calculated using a simple formula – the ceiling of funding of a political party ought to be an amount for each voter plus an additional fixed amount. More important to the law is to ensure that the law or regulation is respected.

Reducing the gap between villages and towns
As long as FPTP exist in our system, gap between towns and villages will continue existing. The little 30 or 40% of voters are not taken into consideration in a constituency where they have obtained no elected member. A party elected mainly by those in villages usually neglects development in towns and vice-versa. Had there been a direct PR system, political parties would acknowledge the importance of every single vote and they would ensure that development is in every nook and corner of Mauritius.

Communalism and casteism
2010 elections: Looking at the list of elected members, it is observed that all ethnic components of the Mauritian population are fairly well represented without having to apply the BLS. Mauritius is MORE THAN FORTY YEARS away from the years 1950's and 60's. The above mentioned report underlined clearly: “There is a grave danger of perpetuating communalistic politics. It is a known fact that candidates at constituency level are selected so as to “secure” the electorate of that particular constituency.” So long the FPTP and BLS exist; so long communalism and casteism will exist in Mauritius. With the direct PR; voting on a party list, there is no candidate having a definite constituency. Tomorrow for instance, we could very well see Bérenger serving the electorate of Triolet and Ramgoolam that of Rose-Hill. For Militants and Mauritians, this would be the ultimate bliss and reward for the long fought harsh battle – Remplacer la lutte des races par la lutte des classes. Year 1972; where Dev Virahsawmy got elected under the banner of the MMM in Pamplemousses – Triolet, could come back.


The Sachs reform has good points; but would only be the first step for grander changes. We have a golden opportunity to have elections based on party ideology politics rather than individual’s caste and communities. We have an opportunity to change the system for the long run so as to cater for the demands and aspirations of us youngsters; the main population of the years to come. You, our political leaders, do not let history condemn you having allowed racism, communalism and casteism prevail in our electoral system! We leave the floor to you; do not fail us...

Thursday, September 15, 2011

Pour ou contre la peine de mort ?/Nooreeda Khodabocus et Najeeb Fokeerbux/Le Mauricien 15.09.2011

Pour ou contre la peine de mort ?

La question de la peine de mort a toujours été un sujet de vifs débats. C’est une question qui est toujours d’actualité. Doit-on l’appliquer ou non? Le débat divise et il y a des arguments forts des deux côtés. Même si les opinions divergent il nous semble intéressant d’analyser la question.
Considérons dans un premier temps les arguments en faveur de la peine capitale.
La peine de mort constitue un châtiment, un moyen de rendre justice. Certains crimes sont en effet tels qu’ils poussent à s’interroger sur l’humanité du criminel. Quel humain pourrait violer un enfant de deux ans, battre à mort son propre enfant, violer et tuer une personne âgée? De ce fait, on pourrait considérer qu’il n’est pas logique d’invoquer les droits de l’homme, d’autant plus que les criminels n’ont souvent pas conscience d’avoir commis un crime.
La peine de mort est aussi un moyen de dissuasion. On pourrait objecter que la peine de mort ne fait pas baisser la criminalité, mais d’un autre côté, elle ne la fait pas augmenter. Toujours est-il que la peine de mort peut constituer un argument dissuasif fort.
La peine de mort permet aussi de prévenir contre la récidive. Combien de criminels recommencent cinq, dix, vingt fois leurs ignominies avant d’être repris par la justice? Il existe certes le risque d’une erreur judiciaire, mais une erreur judiciaire ne vaut-elle pas mieux que plusieurs victimes innocentes qui n’auront jamais la chance de passer devant un tribunal? On pourrait aussi se demander s’il existe une différence entre le condamné à perpétuité par erreur et le condamné à mort par erreur car la peine à perpétuité est tout aussi inhumaine.
D’un point de vue économique, il est indéniable que l’exécution d’un condamné coûte énormément moins qu’une peine à perpétuité. Est-il juste que le contribuable qui prive ses enfants doive payer des impôts qui serviront en partie à nourrir, loger et blanchir des criminels? Est-il juste qu’un père de famille qui se prive pour nourrir sa famille paye des impôts pour donner poulet, poisson, bœuf, légumes, fruits et yaourt à une personne ayant fait un si grand tort à la société?
Si ces arguments nous semblent suffire pour justifier l’introduction de la peine de mort, nous ne pouvons considérer la question indépendamment de la réalité locale ni sans considérer la question d’un point de vue humain.
Si certains crimes poussent à considérer le criminel comme n’étant pas humain, il n’en demeure pas moins qu’il en reste un. De ce fait, nous pensons que chaque individu a droit à la vie et à une seconde chance. Appliquer la peine de mort est synonyme de violer les droits fondamentaux de l’homme. Certes, on peut dire que le condamné a privé quelqu’un de la vie. Mais ce n’est pas pour autant que nous devons appliquer une méthode d’âge de pierre pour venger la victime. Appliquer la peine de mort, ne nous ramène-t-elle pas au même niveau que le criminel que l’on juge?
De plus, si la peine de mort peut constituer un argument dissuasif dans certaines circonstances, on peut se demander si c’est toujours le cas. Est-ce que la peine de mort empêche le crime? Est-ce que la criminalité est vraiment basse comparativement dans les pays ou états où la peine de mort est en vigueur? La criminalité ne serait-elle pas plutôt le reflet d’une société malade? A qui la faute si la pauvreté se répand comme la peste, si les valeurs morales disparaissent? A qui la faute si la société produit un sentiment de frustration intense, un mal-être, un sentiment d’inégalité et d’injustice?
Qu’en est-il de quelqu’un qui n’a pas les moyens pour avoir un excellent avocat ? Et que fait-on des préjugés sur la race, la communauté ou l’appartenance ethnique des individus qui risqueront d’influencer les jugements? Nous pouvons nous interroger dans une société ou la lutte de classe est toujours d’actualité. Quelle garantie de l’efficacité de la peine de mort pouvons-nous donner dans une société où l’argent, la race, l’appartenance ethnique pèsent toujours dans la balance ?
Alors que faire devant ce dilemme ?
Dépendant de la nature du crime et de l’âge de l’accusé, on pourrait mettre en place des moyens de réhabilitation. Beaucoup de moyens existent déjà, mais le taux de criminalité et de récidive semble indiquer un manquement. Si certains prisonniers bénéficient d’une formation, ne serait-elle pas plus efficace couplée d’un suivi psychologique? Ainsi à sa sortie de prison, document prouvant sa bonne foi en main, il peut essayer de se racheter envers la société. Il pourrait alors bénéficier de structures mises en place par l’État, avec l’aide des ONG, d’un suivi pour garantir sa réinsertion. Il est aussi important de l’aider à affronter le regard des autres. Même si la population est informée, et que beaucoup sont prêts à donner une seconde chance, le regard des autres est souvent réprobateur.
Nous avons aussi la question du poids économique des prisonniers. Une des solutions possibles serait les travaux d’intérêt généraux par exemple. On pourrait les faire travailler sur les chantiers de l’État, ce qui les ferait payer leur dette envers la société tout en contribuant à l’État. Il suffirait d’investir dans des bracelets électroniques au lieu de dépenser l’argent de l’État dans des acquisitions dont l’efficacité demeure douteuse. Le prisonnier ayant une certaine formation pourrait aussi mettre ses connaissances au service du pays, ou organiser des sessions de formation avec ses codétenus. On devrait aussi pouvoir avoir différentes structures pour petits et grands délits.
Finalement, la situation n’est que le reflet de notre société et nous sommes tout aussi à blâmer que les institutions, les politiques, le système éducatif, l’économie. Nous faisons face à une perte de valeurs morales. Nous sommes devenus indifférents aux souffrances des autres et contribuons ainsi indirectement à leur aliénation. Nous jugeons les ex-détenus et portons sur eux un regard réprobateur au lieu de les aider. Combien sont-ils, ces hommes et femmes sortis de prison, à qui il n’aura suffi qu’une main tendue pour s’en sortir ?
Acceptons nos erreurs. Nous sommes tous aussi coupables des crimes effectués chaque jour. Nous sommes tous humains et l’erreur est humaine. Ne cherchons pas la voix facile qui pourrait nous coûter cher. Trouvons des moyens justes, en adéquation avec la morale et la société pour combattre la criminalité à Maurice. La société, c’est notre image. Préservons-la, perfectionnons-la!

Tuesday, September 13, 2011

By Bruno Lebon/Why the pacific protest will be a flop

  1. Why the ‘pacific’ protest will be a flop

    The media hype concerning the 9/11 - now moved to 9/10 - protest is unjustified. The ultimate outcome of all this nonsense will be a resounding failure, with a maximum of 3,000 youths expected - and I am in a generous mood today - and no opportunity for a concrete political movement in its aftermath. There are various signs pointing towards the failure of their endeavour:
    The movement itself has been inflated by the organisers who already had contacts within the local media. Thus, the inflated number of around 20,000 fans on Facebook is the direct result of the semi-celebrity status and media contacts of the organisers, and not a natural adhesion from 20 thousand angry youngsters. Any movement inflated either by money or celebrity is bound to deflate afterwards, and will be ephemeral.
    It is easy to like a Facebook group in front of one’s PC while sitting comfortably on a chair. Getting the numbers on Facebook is not so hard when you have the proper logistics and networking. However, what is really hard is to engage the fans into turning their “likes” into a concrete form of protest: marching on the streets on a Saturday afternoon. How many youngsters will choose to go to Port Louis instead of the revision sessions of private tuitions in the middle of the third term? How many Facebookers, who have been tired by a long working week, will really sacrifice a Saturday afternoon for an abstract cause?
    Organising a protest march one day after the day dedicated to the Blessed Father Laval is a sign of political naivety and a disrespect to the sensibilities of the multi-cultural Mauritian community. This is the sort of mistake which tells you that the organisers do not have the proper knowledge and tact to handle a multi-cultural country. Alienating a sizeable section of the Mauritian community - the one which right now feels the more inclined to protest - by choosing a stage a protest march the day after 9/9 is a grave political mistake.
    The laudable demands of the march are based on the assumption that the Mauritian Youth in general wants a country free of communalism and corruption: WRONG. The organisers would do well to attend one election campaign for the student unions of the UoM and UTM, and revise their expectations towards the Mauritian youngsters. In fact, I have seen enough to be convinced that equality and justice is a value truly cherished by a minority of idealist young people. Sadly, most Mauritian students nowadays are inclined to bend the rules or have resort to communalism if it suits their interests. Saken rod so bout!
    The Mauritian people like to complain, but are not in urgent need of change. Most of them have enough to eat and enough drama to entertain themselves. They are truly well asleep with the bread and circuses provided by the three traditional parties, and the protest march will be yet another entertaining event, which will be long forgotten in a few weeks time.

Monday, September 5, 2011

General Principles governing elections to the MMM Youth Wing Executive Committee

Kindly note that elections to the Executive Committee of the Youth Wing of the MMM will be held on the 8th of October 2011. Candidates should send their letter to the General Secretary to the following address Poudriere Street, Port Louis by the 30th of September 2011.


  1. Elections to the Youth Wing Executive Committee and the principles governing the said elections will be given wide publicity in the MMM Regional Committees, on the MMM website, in Le Militant and on the internet.
  2. Each MMM Regional Committee and Youth Wing constituency cell will be informed well in advance of the date and the venue of the elections as well as the time period for candidatures to be communicated to the MMM secretariat.
  3. Candidates should have been a member of the  Youth Wing at national or regional level for a minimum of 6 months before the election date to be eligible to stand as candidate .If in dispute,  membership of the Youth Wing may be verified by the party secretariat from records held by the secretariat of the  Youth Wing.
  4. To be eligible to stand as candidate, the age of a candidate must be in the range of 15 to 30 years old inclusive, which is a basic requirement for membership of the MMM Youth Wing.
  5. More than one person in a constituency may stand as candidate in the  elections.
  6. All candidatures will be addressed , either by post or by email to the party secretariat and aspiring candidates may call at party headquarters to confirm receipt of their candidature.
  7. The youth wing cell at constituency level will designate three delegates to vote in the elections.
  8. The  voting delegates must be aged between 15 and 30 years old inclusive and they must have been  members of the Youth Wing, at national or regional for a period of at least 3 months.
  9. Prior to the elections, each MMM regional committee will ratify the list of three voting delegates by means of  a standard form (provided by the party secretariat), bearing the three delegates’ names as well as the signatures of the Regional Committee’s President and Central Committee representative.
  10. Each MMM regional committee shall ensure that the three voting delegates participate in the elections
  11. On the day of elections, the voting delegates must produce the duly filled form, to be entitled to participate in the elections.
  12. On the day of elections, each voting delegate will be provided with a ballot bearing the names of all declared candidates and the elections will proceed under the supervision of designated members of the MMM Political Bureau and the Party secretariat.
  13. Eleven candidates that will have gained the highest number of votes will be considered elected and will constitute the Youth Wing Executive Committee.
  14. Each voting delegate will be bound to vote for no less and no more than eleven candidates, failing which his ballot shall be invalidated
  15. Should the number of candidates not exceed 15, all candidates will be declared elected and the Executive Committee will consist of the corresponding number of members, exceptionally.
  16. The Executive Committee will be appointed for a period of one-year, at the end of which a new Executive Committee will be designated, unless the MMM Central Committee, in the best interest of the party, decides otherwise.
  17. The Executive Committee, once constituted will appoint a President, a Vice-President, a National Secretary, an Assistant Secretary, a Treasurer and an Assistant Treasurer either by consensus or through an  election amongst its members, where appropriate..
  18. The  Youth Wing Executive Committee, in between elections, shall have the right to co-opt a number of additional members with a  view to effectively  discharging the responsibilities assigned to it. These co-opted members will however not have voting rights and will be limited in numbers so as never to outnumber elected members  

Tuesday, August 30, 2011

zen









Out of sync/PR vs Direct Democracy L'Express 30/08/11

Out of sync

More power to voters should be at the centre of our concerns.

Of the many cases of quiproquo that we have witnessed in politics, the present situation might be the most glaring of them all. In a year scarred by scandals, where the dearth of integrity of our governing leaders became so apparent that even highly politicised institutions finally started acting, talks of the introduction of the PR system sound sorely out of place.

For most of 2011, people have vehemently denounced the misuse of power. Clear in their rejection of the opaqueness surrounding the Medpoint issue. The latter, the culmination of years of shadiness in political spheres confirmed that power was effectively centralised in the hands of a few.  Then, how could it be that instead of empowering citizens through direct democracy and counter the hegemony of parties, we find ourselves trapped in a debate on the need for Proportional Representation. Somehow, the right message never got to those wielding power…

Issues with Proportional Representation
What we should ask ourselves is whether the introduction of the proposed amended electoral system would cure the most pertinent ills of the present one. Would greater accountability from MPs be gleaned out of it? Would it boost the number of competent figures and ensure that local concerns are taken into consideration? Would it help severe ties between corporate powerhouses and political factions? David Cameron, in an article for the New Politics series in The Guardian, highlighted that;

“Proportional representation takes power away from the man and woman in the street and hands it to the political elites. Instead of voters choosing their government on the basis of the manifestos put before them in an election, party managers would choose a government on the basis of secret backroom deals.”

Electoral Reform, the one which is needed, would scrap the BLS system, cure the political funding mess and ensure a greater balance between the Legislative and the Executive. PR is certainly not at the heart of pressing concerns for it would further subdue voter representation to party representation. Farcical it has been these last few weeks; People and parties with dimming political futures managing a last hurrah by making allegations of all kinds and belittling their former colleagues. And what about the people of this country? Should we leave buzz-seekers to cater for their needs or should serious members of parties finally own up to their responsibilities?

The case for direct democracy in Mauritius
The need for greater involvement of voters in the democratic life of our country is a must. If referendums on an occasional basis are a sign of a healthy democracy, then Mauritius as a democratic state has been in the coma for long enough to be declared dead. The ideal model would be one in the lines of the Swiss system where citizens are empowered enough to have their say on non-recurring expenses above a certain sum of money and can initiate new legislations and have the authority to amend laws.

Even more importantly, an open society would stimulate public discussion and would offer citizens the platform where they can vigorously debate government policies. This contrasts with the superficial democracy we presently have where involvement is limited to one voting expedition every five years and decisions are in the hands of a few political leaders. This greater participation can only be the harbinger for a country where there are effective checks and balances and corruption would sizeably reduce.

Politicians want an à la carte electoral reform. The people need control over their collective destiny.

Citoyen Engaz Toi!

Chetan Ramchurn

Monday, August 29, 2011

The case for the introduction of a minimum wage/29.08.11

BASIC LABOUR STANDARD: The case for the introduction of a minimum wage

Wednesday, August 17, 2011

Le systeme de quota/Le Mauricien 17.08.11

LE SYSTÈME DE QUOTA: “Progrès” pour les femmes, recul pour la méritocratie

LE SYSTÈME DE QUOTA: “Progrès” pour les femmes, recul pour la méritocratie | Le Mauricien

LE SYSTÈME DE QUOTA: “Progrès” pour les femmes, recul pour la méritocratie | Le Mauricien

Thursday, August 11, 2011

Et quel sera le prochain episode de la saga medpoint? par Nooreeda Khodabocus Le Mauricien 11/08/11

L’INTRIGUE PRINCIPALE: Et quel sera le prochain épisode de la saga Medpoint ?


Comme la faune et la flore, la politique est aussi endémique de notre petite île. C’est ce que nous démontre la saga Medpoint et tout ce qui se passe dans les différents partis politiques ces derniers jours.
Tout le monde en parle. La nouvelle a tenu l’île en haleine pendant des jours. Tel un feuilleton, les épisodes se sont déroulés sous nos yeux. Certains étaient prévisibles, d’autres ont eu l’effet d’une bombe.
Il y a eu la dénonciation de l’affaire Medpoint par le leader de l’opposition. Ensuite, nous avons eu droit au temps de réaction légendaire de notre Premier Ministre à agir. Et encore, une démission en bloc des ministres du MSM, tout en criant loyauté à l’Alliance de l’Avenir. Puis, l’inévitable cassure. Après la cassure, comme on pouvait le deviner, de grand allié d’hier, Navin Ramgoolam est traité de tous les noms par son ex- « frère », Jugnauth fils.
En effet, alors que Pravind Jugnauth faisait encore partie de l’alliance gouvernementale, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Une fois le divorce annoncé, voilà que chacun se jette la pierre. Et dans toute cette histoire, c’est finalement Paul Bérenger qui est loué. Pour Navin Ramgoolam, il est même devenu quelqu’un doté d’une « culture politique ».
Après le divorce, là encore, on pouvait s’y attendre, nous avons eu droit à l’épisode « transfuge » qui nous tient d’ailleurs toujours en haleine. Quelle image devons-nous alors garder d’un PM qui aime clamer que lorsqu’on quitte un parti politique, il vaudrait mieux arrêter tout court la politique ?
Cela voudrait-il dire que le PM aurait redéfini le transfugisme ? Quand tu quittes mon parti tu es un transfuge. Quand après la cassure de l’alliance gouvernementale tu choisis d’abandonner ton parti pour intégrer mon équipe, tu es quelqu’un qui choisit de continuer le travail annoncé sous la bannière d’une alliance morte.
Nous avons aussi eu droit à l’épisode de la révélation concernant S. Soodhun, président du MSM comme étant la source de l’information que détenait Paul Bérenger. Et comme au MSM on a un grand sens de la loyauté, alors qu’il n’était que suppléant, il devient le président.
Et après toutes ces péripéties, on retrouve une opposition composée essentiellement du MMM et du MSM, face à un Ptr affaibli malgré les dires de ses dirigeants.
Que nous réserve le feuilleton ? Est-ce une de ces séries dont on se lasse vite, tellement les épisodes se répètent ou une de celles qui sait nous tenir en haleine ? Le dénouement, sera-t-il digne de l’attente ou sera-t-il une déception ?
Suite aux récents événements, la posture des 3 grands partis pourrait se résumer ainsi. Le Ptr est à la pêche aux transfuges pour s’assurer une pseudo-aisance avec sa majorité minime. Le MSM en est aux menaces envers le Ptr, et aurait des révélations à faire. Et le MMM est le parti qui aura permis de mettre au jour toute cette affaire.
Parmi les scénarios possibles pour la suite de la saga, le premier scénario, comme le veulent les bruits qui courent, serait une alliance MSM-MMM. Question : quelle crédibilité aurait le MMM à s’allier avec un parti qui serait soupçonné d’être impliqué dans le scandale du siècle ? L’autre scénario serait un travail d’équipe entre les 2 grands partis qui forment l’opposition afin de la renforcer. Le MMM saura-t-il se montrer digne et résister à la tentation d’alliance ou se laissera-t-il une fois de plus tenter afin de s’assurer un bon score aux élections ?
Dans l’éventualité d’une quelconque alliance de la part du MMM, ce serait alors perdre en crédibilité du côté de son électorat. Une alliance le ramènerait du côté des assoiffés de pouvoir. Que l’ICAC fasse son travail. Que l’opposition fasse son travail à la reprise des travaux parlementaires. Que ce soit chaque parti pour soi et tous pour le pays !
Manchester Utd et Arsenal… vs. Liverpool ?
Parce qu’en fin de compte, à quoi se résument ces jeux d’alliances ? Le ridicule de cet état des choses se révèle par une simple analogie à un domaine que tout le monde ou presque peut comprendre : le football. On aurait Manchester United qui se prépare pour un match face à son grand rival Liverpool. Pendant la préparation, l’entraîneur se rend compte d’une certaine lacune en défense. Il demande alors à Arsenal de s’allier à lui pour qu’à eux deux ils puissent vaincre Liverpool. Ridicule n’est-ce pas ? Mais c’est ce que nous servent les partis politiques depuis des lustres. Un parti c’est une équipe, uni par des convictions, une idéologie, une philosophie, un programme. Bien qu’il puisse avoir des points communs avec un autre parti, les deux restent foncièrement différents. Les alliances sont tout simplement ridicules et vouées à la cassure comme toutes les différentes alliances qui se sont succédé sur la scène politique l’ont démontré. Et à l’issue de ces manigances de la part des dirigeants de différents partis, il n’est pas drôle que les partisans en soient arrivés à « soutenir » un parti comme on soutient une équipe de foot. J’aime les diables rouges et je ne changerai pas d’équipe même s’ils sont sûrs de perdre… On soutient un parti sans se poser de questions, sans réfléchir, sans pouvoir être objectif.
Alors que nous réserve le feuilleton ? L’avenir nous le dira. Et pour une fois peut-être nous souhaiterions que les bruits qui courent soient faux et que ce qui se passe sur l’avant scène n’occulte pas l’intrigue principale qui demeure l’affaire Medpoint.
* Jeunesse Militante

Wednesday, August 10, 2011

on n'est pas dupe! by Fabiani Balisson/Le Mauricien 09/08/2011

On n’est pas dupe !


Thursday, July 28, 2011

Cri de Coeur/Salve 3/Interview

Interview

A Coeur ouvert avec Chetan Ramchurn, President de la Jeunesse Militante



Chetan Ramchurn, pou fer bientot 1 an ki ou a la presidence de la Jeunesse Militante. Eski ou bane objectifs de depart fine atteint?

Chetan Ramchurn:

Toujours difficile pou ziz nou mem...
Mais, ler nouvo lekip laile jeune ti former, nou ti ena en tet 3 objectifs bien precis :
1. Reste fidele a ban ideaux ek valers mmm ek montrer la voie dan sa sens la
2. Intervenir lor ban sujets pertinents
3. Faire politik dan ene facon "moderne" sans tombe dan ban bassesses ki souvent associees r politik.

Ena kav reproche nou ene cote contestataire ek rebel, mais c ene trait ki louable pou ene zen.
Mo penser en grande partie, ban objectifs in atteints. Laile jeune in faire so la voix tander lor leconomie, lor ecologie, lor systeme education, lor mauricianisme ek lor facon faire politik aussi bien ki lor decentralisation pouvoir ek democratisation entre autres. Mais lin aussi, donne ene vision politik ki noble ek ki transcende ban barrieres.
Pou atteindre nou ban objectifs, nou in creer ene certaine visibilite. Ban interviews ek interventions dan la presse ecrite et parlee, ban banderoles, ban tracts ek ban activites ine permet a nou ban lidees touche ene plu grand nombre.

C ene bilan satisfaisant, mo souhait céki ban lekip zenes militante ki pou vini apres pou continier dans sa sens la.


Ca changement d'attitude envers la direction pas ti bien apprecier au depart.  Coma ou expliké ki ou pas fine gagne ou feuille de route et ki ou encore President azordi?

Chetan Ramchurn:
Mo croire nou ti conner des le depart céki nou ena en tete, nou pas in contester zis pou plaisir contester. Mo sipozé ena in gagne la sagesse ecouté ek certains in donne ene echo favorabe a céki nou pé dir...

En mem temps, nou lintention jamais ti pou égratigne kikaine, nou p defan ban lidés.  Du moment ki nou in faire nou point, nou in kumance al lor terrain ek met en action ban idés ki nou ti ena. Tou in vine pli simple apres sa. Nou in kasse sa systeme faire reunion chak dé semaines, nou in ale vers ban zen, etidiants, jeunes professionels ek ban universitaires. Nou ine dessane dan ban lendrwa a travers lile... mo penser pou etre bref, ki la jeunesse militante so mode fonctionnement respecté par lezot azordi.


Bane l'aile jeune ti tou le temps habitié nou a bane discours tres complaizan et partisane ki fer echo a bane dirigeant politic. Kifer ou fine decide fer ene virage a 180 degré?


Chetan Ramchurn:
Parceki politik c pas zis "gloire a toi oh parti".  C surtou questionne ban zaffaires, faire auto critik, ek pas faire politik de lautruche. Le plus important pou ene instance politik: c propose ene vision de societé ki en ligne avec ban lidé nouvelles... c faire evolué ban lesprits lor ban sujets tabous.
Pour etre honnete pas ti ene virage a 180 degré dan mo cas ek quelques camarades zot cas, ti ene zaffaire ki nou ti commence faire depi longtemps dan ban instances du MMM.

Ki bane zafer ou pensé bizin remette en question dan fonctionnement bane parti politique alors, a commencé par le MMM?

Chetan Ramchurn :
Tous partis politik ena le devoir, assure ene maximum transparence ek accountability totale dan zot fonctionnement. mone dir ek ecrire li dan le passe. Bane nominations dan ene parti pas faire sense si parti la croire dan egalité des chances. Le renouvellement, mo pas p dire rajeunissement, passe par ene limite lor nombre mandats ek cumul fonctions aussi.  Lor financement : ene parti ti bisin declare ban donations. Mais surtout, ene mouvement c ene convergence dimoune vers ene nombre lidees fortes. Si nou envi recré ene atmosphere a la 1982, pou bisin reconnecté ek nou l’audience (lile maurice en entiere), Permette la voix ban dimounes tandé depi sak lendrwa... Ena evidemment organisation ban primaires pou permet ene pli grande exposition des lidees de ban dimounes.

Ou vison la politique paraite un peu naif et tres utopique mo tenté dire ou?

Chetan Ramchurn
Peut etre, pou bisin ban revére pou ki systeme la changer. Le tout c croire dan nou ban convictions. Mo sire ki mo vision li parey kuma ene tas zen mo lage. Mo pense aussi ki ene tas dimoune kine degouter ar politik ki comprend cki nou p defan. Mais ou ena raison, nou pé nage conte couran. Si mo ti suiv imper tendance dan politik actuelle, mo ti pou bisin faire demagogie, zet la boue, rod ene boute. Mais mo croir dan mo facon faire politik, c ene facon honnete ek sincere. Mo prefer reste reveur ek utopik dan sa cas la.


Ki ou regretter oiu pas fine reussi fer durant ou 1er mandat? Eski ou poe envisage ene 2erme mandat?

Chetan Ramchurn 
non, mo ti dir dan mo premiere reunion ki ena a c potentiel dan laile jeune pou permet le renouvellement des idees lor ene base pli reguliere ki dan le passe, dou mo decision faire 1 sel mandat.

mo penser nou pou bisin creer plis plateforme dechanges avec ban lot mouvans a travers lile, ene pli grand droit de regard lor ban instances zen, nou pou bisin faire nou radio vin ene outil de communication ki permet formation ban zen ek permet interaction ant ban militan. 
 

Mo pas capave passe à cote l'actualité du jour et pas démane ou l'opinion lor bane jeux d'alliance qui pé fer dans les coulisses du pouvoir- Eske Chetan Ramchurn dans la confidence des Dieux?
Chetan Ramchurn

Non, mo reste loin ek ban rumeurs. Sa jeu dalliance la faire plis di tort ki lot zaffaire a politik. Ene parti ki dir "ene sel lepep,ene sel nasyon" pas bisin okaine allié. Pou moi, péna ene l’Ile Maurice la ville ek ene l’Ile Maurice village, ni mo croire dan ban theses simplistes ki zis ene segment electorat vot lor ene base communautaire. Mo reve c ki MMM ena 1 sel vote bank, l’Ile Maurice dan so integralité.

En parlant de reve et d'aspiration: en 2015 nou pou trouve Chetan Ramchurn comme député, minis ou simple citoyen œuvrant pou éne meilleur l'Ile Maurice?

Chetan Ramchurn

Honnetement, li pou toujours ene citoyen ki p la guerre pou ene meyer maurice. Lor depite ou ministre, difficile conner. Le tout c pas akoz ene investiture sacrifier ban convictions ek reste fidele a mo mem.

Le mot de la fin...
Mo tenir a remercier tou ban kamarades, ban cki sinceres ek aussi ban cki in bien van nou. tous les 2 in aide nou dan nou mission. mo remercier ban invites kin vin donne ban seances formation a ban zen dan ban reunions nationales, mo remercier membres la presse ki donne ene place a ban nouvelles plumes issues de la jeunesse militante.
mo pense li vraiment, tant ki ou zen, ou ena ban convictions fortes, avec le temps, ban convictions diluer. mo faire ene apel a cki p lire sa ban mots la; prend courage ek reste zen dan zot ban lidees.