Sunday, December 12, 2010

Oh Vision, Where art thou? L'Express Dimanche 12/12/2010

Oh Vision, Where art thou?
Fighting for a cause has something noble to it. Drives you, keeps you going in a direction when others have given up…This is what is missing from our governing leaders. For, they have bartered systemic changes for sugar-coated, déjà vu measures with solely the political gains in mind. And since la population a bon dos, it has again been toyed with, reduced to the role of the sedated guinea pig under the expert hands of seasoned politicians.

System Error

Accordingly, the middle-class pilfering measures introduced under the second prime ministership of Navin and defended back then with table shattering vehemence in the parliament, have been scrapped, duly applauded by “objective” experts. The issue lies not with this budget, one in a long list of uninspiring bookkeeping exercises, but with the way the system has been perverted over the years by our leaders’ absence of vision. The dearth of accountability and transparency should have been at the centre of a new budget. Greater integrity first and foremost should have been introduced in the sphere most pertinent in the running of a country; politics. For a thriving Mauritius to ever exist, the financing of political parties should have been the cornerstone of an ennobling of politics movement.

Of public education…

Another pressing issue for the governing alliance is the loss of trust of people in state offered services. How public schooling, once the pride of our country has been seen as grossly inadequate for the creation of  a new Mauritius. A knowledge hub is not built simply by promises of offering laptops and talks of additional student capacity in tertiary institutions. More importantly, it encompasses the need for more qualified teachers and a broader education curriculum. Similarly, the goal of our education system should have incorporated more humane elements such as the fostering of care for the downtrodden. Would 6 months spent after one’s HSC/BAC exams for the good of the country serving those in need not be something that would inculcate a greater sense of care for others? 

Empowering the citizen

Mauritians are atrophied to scandals; they have witnessed fact finding committees over the years as futile as Ramgoolam’s outbursts against David Miliband. The first step would be to reconnect the Citizen to the society through local communities, empowering him or her to participate in the decision making of his country at the level of his neighbourhood. The absence of place for contestation would also be curbed. In the same vein, the creation of highly dependent citizens through freebies is crippling for a country. Offering all Mauritians a level playing field should be at the centre of concerns of a serious government.

Fairness and The Mauritian Dream

A greater degree of autonomy to public bodies would be a welcomed addition to the Mauritian landscape with real independence in the hiring of people, in the allocation of contracts amongst others. It would also allow power to be decentralised effectively from the central government and put greater onus on some of the institutions to deliver. The Mauritian dream, if limited to monetary terms, shows a lack of concern for moral values and one that thrives on consumption. What we need is a mindset change that helps people realise their full potential through a system that applies equally to each and every one of us.

 The toxic adversarial nature of the domestic political climate can lead relatively reasonable people to foolish acts, which offers us, if not of sensible thoughts, at least grants us moments of comic relief. The opposing alliance’s PR stunt of having seasoned political figures that live and die by the party line use the term L’aile Jeune to indulge in a Budget appreciation exercise at least made us chuckle.

Written by the Youth for the Youth.
Alvin Veeren, Krishna Jadunundun and Chetan Ramchurn
On behalf of Jeunesse Militante.

Saturday, December 4, 2010

Discours de Paul Berenger suite au budget de Pravind Jugnauth

PUBLIC BILL
Second Reading
THE APPROPRIATION (2011) BILL
(NO. XVII OF 2010)
Order read for resuming adjourned debate on the Appropriation (2011)Bill (No.
XVII of 2010).
Question again proposed.
The Leader of the Opposition (Mr P. Bérenger): M. le président, pendant cinq ans, de
2005 à 2010, le MSM et, en particulier, le ministre des finances actuel, ici même au Parlement et,
en dehors du Parlement, n’ont fait que dénoncer avec une virulence extrême la politique
économique pratiquée de 2005 à 2010 par le gouvernement Travailliste/PMSD et, par le ministre
des finances d’alors, Rama Sithanen. Pendant, cinq ans dénonciation virulente pour venir dire
que le gouvernement Travailliste/PMSD, le ministre d’alors Sithanen ne regardaient que dans
une direction, ne faisaient que des cadeaux au secteur privé et à l’industrie sucrière; ne faisaient
qu’appauvrir le salarié, le pensionné, les ti-dimounes pendant cinq ans.
Le fameux discours en date du 07 décembre du ministre des finances actuel sur le budget
2010 est à être encadré. Je pense qu’il n’oubliera jamais ce discours, d’une virulence extrême,
pour dénoncer plus que jamais la tendance pro-capitaliste du gouvernement Travailliste/PMSD et
du ministre d’alors, Rama Sithanen, et pour promettre, monts et merveilles, aux salariés, aux tidimounes
et aux pensionnés. Et voilà qu’après cinq ans de dénonciation pareille, aujourd’hui s’il
y a une chose sur laquelle l’unanimité s’est faite, c’est le fait que sur le fond c’est un budget de
continuité. Tout le monde l’a dit avec raison, à commencer par qui? À commencer par le
Premier ministre d’alors qui est Premier ministre de maintenant et qui a pris un malin plaisir à
souligner la continuité entre ce budget 2011 et le budget de Rama Sithanen et de son
gouvernement de 2005 mais, un malin plaisir! J’allais dire un plaisir vicieux, sadique …
(Interruptions)
…mais je préfère retenir ma langue! Je préfère dire un malin plaisir. Inaugurant le projet
de Bel Ombre le vendredi 12 novembre, Navin Ramgoolam confirme la continuité des reformes
économiques initiées en 2005! Pour bien rub le couteau dans la plaie, retourner le couteau dans
la plaie, le jour où ce budget est prononcé, il s’empresse d’aller à son bureau pour tenir une
conférence de presse pour souligner, encore une fois, que c’est un budget de continuité. Le
secteur privé: un budget de continuité selon le Premier ministre. Mais c’est évident! Ne voilà-t-il
pas qu’avant-hier, la Banque Mondiale à son tour, l’Union Européenne à son tour, ravies de la
continuité qu’elles trouvent avec raison dans le budget, félicitent à droite et à gauche.
(Interruptions)
Voilà la chose sur laquelle l’unanimité s’est faite! Sur le fond, un budget de continuité
par rapport au budget présenté de 2005 à 2010, et il est facile de le prouver, il n’y a même pas
besoin de le prouver. Deux exemples, M. le Président - le ministre des finances actuel avait
dénoncé les cadeaux faits aux firmes privées, l’assistance financière donnée par le gouvernement
à certaines firmes privées et les cadeaux au secteur sucrier, à l’industrie sucrière. Qui ne se
souvient de la virulence avec laquelle il avait dénoncé le fait qu’on prenait de l’argent dans le
Stimulus Package de Sithanen pour aider telle ou telle firme? Une virulence extrême! Continuité
totale! Il a répondu à une question parlementaire il y a quelques jours, le 16 novembre. En trois
mois, sous son Stimulus Package, R 247 millions ont été extended à des firmes privées. Et je
dois dire qu’à l’époque de Sithanen, on lui posait des questions et il répondait - les noms et les
sommes concernées.
Le ministre des finances actuel était supposé de tenir cela très à coeur: l’utilisation de
l’argent public pour aider les firmes privées. Quand je lui demande le nom des sept firmes
privées qui, en trois mois, ont reçu R 247 millions de son Stimulus Package à lui, une
désinvolture que je considère inacceptable. Il donne la liste des sept firmes, quand il arrive à la
dernière firme, DCL, il ajoute: I don’t know what DCL stands for. Lui qui dénonçait le moindre
sou donné à des firmes privées, dans le cas de son Stimulus Package, il n’a même pas la décence
de ne pas dire cela: I don’t know what DCL stands for. Quant à l’industrie sucrière, dans le
budget qui est devant nous, à la page 367 des estimates - accompanying measures for the sugar
industry, VRS et compagnie – R 500 millions prévues. Lui qui s’élevait contre le fait que
l’argent de l’Union Européenne était utilisée pour aider l’industrie sucrière, il ne ratait pas une
occasion de le faire, sans même faire référence à la chose, R 500 millions de further
accompanying measures for the sugar industry. C’est pourquoi la continuité saute aux yeux et
reste dans les poches de certains! C’est du Sithanen sans Sithanen! C’est du mauvais Sithanen!
C’est la continuité et tout le monde, à l’unanimité, à commencer par le Premier ministre actuel,
le secteur privé, la Banque Mondiale, l’Union Européenne, les syndicats aussi pour différentes
raisons - certains étant heureux qu’il y ait continuité, d’autres dénonçant le fait qu’il y ait
continuité mais, en tous les cas il y a unanimité: secteur privé, syndicats, le Premier ministre,
l’Union Européenne, la Banque Mondiale. Tout le monde constate l’évidence que c’est un
budget de continuité par rapport au budget de Sithanen et du gouvernement Travailliste/PMSD.
Ceci dit, bien sûr, il fallait tenir – certes, il ne pouvait pas faire autrement – certaines
promesses. Il fallait le faire! Il l’a fait ! Mais M. le président, ayons un peu de décence! Comme
l’a dit mon collègue, l’honorable Rajesh Bhagwan, ceux qui ont applaudi à tout rond quand
Rama Sithanen a introduit ces mesures, NRPT et compagnie, applaudissent encore plus, quand
on les retire, mais soyons sérieux!
Je revois, M. le président, ceux qui applaudissaient quand Sithanen avait introduit ces
mesures-là. Je les revois qui attendaient dehors pour l’embrasser. Aujourd’hui les mêmes qui
avaient applaudi quand ces mesures avaient été introduites, applaudissent quand on retire ces
mesures. Un peu décence, M. le président! La même chose pour le gambling. Ceux qui, au fil de
cinq années, alors que nous objections, ont distribué les permis de Gaming Houses A, Gaming
Houses B, Gaming Houses Z, casinos pendant cinq ans, ne voila-t-il pas que quand, après avoir
distribué les permis, les mêmes qui ont vécu tout cela, applaudissent. Mais là-dans c’est mon
ami, le Premier ministre, M. le président, qui, à chaque fois que Rama Sithanen présentait un
budget - il se passait la même chose qui s’est passé vendredi dernier - se retirait rapidement dans
son bureau pour dire quoi? Bon budget! Et comme il l’a fait vendredi dernier: «ça a été préparé
en étroite collaboration entre moi et mon ministre des finances.»
Alors quand on a introduit toutes ces mesures, qu’on vient de retirer avec violence, c’était
en étroite collaboration entre mon ami le Premier ministre et le ministre des finances. Je ne sais
pas dans combien d’années, parce qu’il y a certaines choses qu’il faudra retirer que le nouveau
ministre des finances a introduites. Ce sera, bien sûr, encore une fois, en étroite collaboration
entre le Premier ministre et le ministre des finances. Il était obligé de tenir certaines promesses et
il les a tenues, mais la plus grosse promesse, M. le président, avec son premier budget, après les
dernières élections générales, c’était de commencer à rattraper la perte de pouvoir d’achats que
les salariés, les pensionnés, les veuves et les orphelins ont subi de 2005 à 2010. C’était la plus
grosse promesse et celles qu’on trouvait dans le discours du 07 décembre bien sûr à la une. C’est
cette promesse là qui a été trahie, qui n’a pas été tenue. C’est dans ce sens là qu’il y a là aussi
continuité parce qu’il n’y a pas eu ce début de rattrapage. Les salariés, les petits salariés, les
pensionnés, les veuves continueront à s’appauvrir, continueront à voir leur pouvoir d’achat
dégringoler.
Il y a eu aussi, M. le président, le fameux discussion paper qui clairement a été introduit
par le ministre des finances sans être passé par le conseil des ministres, mais même pas avec le
green light du Premier ministre. Il a eu donc, en dernière minute, en catastrophe, à retirer le
discussion paper. Mais la compensation salariale accordée à tout le monde à partir du 01 janvier
est totalement insuffisante. 3.2%, 1.3% en moyenne et, quand on pense que les pensionnés, ceux
qui touchent la pension de veillesse non contributory n’auront même pas R100 additionnelles par
mois. En même temps, pour ceux qui ne sont pas complètement au bas de l’échelle, les barèmes,
les plafonds d’income tax n’ont pas été relevés ce qui fait qu’on est coincé des deux côtés. D’un
côté, la compensation salariale ne compense pas pour l’inflation et, de l’autre côté, les barèmes
d’income tax ne sont pas ajustés en fonction de l’inflation. En plus, la TVA en douceur on va
voir les prix augmenter. J’avais l’habitude de dire the devil is in the details. C’est maintenant que
beaucoup de secteurs, de gens, de professionnels se rendent compte de ce qui s’est passé. Pour
balancer son budget, d’une part, il n’a pas donné une compensation salariale adéquate, mais
d’autre part, la TVA augmente. Pour financer son budget, il va obtenir deux milliards de roupies
additionnelles de la TVA et trois milliards de roupies additionnelles du taxe on goods and
services. D’où vont sortir ces cinq milliards de roupies? Dans la poche des consommateurs
évidement ! D’un côté pas de compensation salariale adéquate, pas d’ajustement du barème
income tax, mais par contre la TVA augmente comme les chiffres le démontrent.
Il y a aussi sa décision de move certains items from zero rated to exempt. Ça aussi c’est
maintenant que les gens commencent à comprendre. Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire
alors qu’on ne payait pas de TVA, de value added tax, sur les intrants pour toute une série -
l’huile comestible, la farine, le yaourt, le poulet. Sur tout cela, on ne payait pas la TVA sur les
intrants. En catimini, on a introduit la TVA avec pour résultat que tous ces produits vont
augmenter. Les prix vont augmenter. Ca va être passé aux consommateurs. C’est inévitable. Ca a
été fait en catimini, M. le président. Pourtant, M. le président, le budget a prouvé que ce que je
disais j’avais raison. Quand je disais que la situation économique internationale est difficile, il
faut faire attention mais qu’en terme de marge de manoeuvre budgétaire, Sithanen a laissé au
gouvernement actuel une bonne marge de manoeuvre budgétaire. Les chiffres le montrent, M. le
président. Il avait essayé de faire peur. Le ministre des finances avait essayé de peindre les
choses en noir complètement. Le GDP growth - il nous l’a répété combien de fois - would be in
the range of 3.5% to 4%. Dans son discours du budget, la vérité sort, ce sera du 4.1%. Ils ont
autant de revenu en plus autant de marge de manoeuvre en plus. Comme je l’avais prévu, plus
d’un milliard de roupies, qui sont restées special funds mis sur pied par Rama Sithanen, sont
transférées au Consolidated Fund. Donc, la marge de manoeuvre budgétaire était là, il fallait une
compensation salariale qui permettait le début d’un rattrapage de la perte du pouvoir d’achat par
les salariés, les pensionnés, les veuves, les orphelins et ceux au bas de l’échelle.
Ceci dit, je trouve choquant qu’il n’y ait pas eu un mot sur le gaspillage. Le directeur de
l’audit vient une fois de plus de produire son rapport pour dénoncer plus que jamais le gaspillage
dans les ministères et dans les corps paraétatiques. Not a word, même pas une mention dans le
discours du budget sur la lutte contre le gaspillage, l’inefficience dans le gouvernement, dans les
ministères et les corps paraétatiques. Pas un mot non plus sur une réorganisation, une remise en
ordre sérieuse des corps paraétatiques. Nous savons quel est l’état de la plupart des corps
paraétatiques. Pas un mot sur une réorganisation, une remise en ordre sérieuse de ce côté là et je
dois dire que ce n’est pas clair ce que j’ai entendu à deux reprises, mais concernant les tender
procedures, les procurements, on va amender à nouveau et la façon qu’on fait les procurements
m’inquiète profondément. J’adresse une mise en garde au gouvernement. Il ne faut pas essayer
d’étrangler le Independent Review Panel parce qu’il a dénoncé combien de passe-droits de
tenders mal fait par certains ministères et par certains corps paraétatiques. Nous savons que c’est
déjà difficile parce que nous sommes un petit pays. Quelqu’un qui perd un tender avant qu’il
fasse appel, il faut beaucoup de courage. Il faut des sorties, mais il faut beaucoup de courage
parce qu’on sait comment certains peuvent retaliate. Donc il y a peu de cas qui vont dans le
Independent Review Panel, mais 50% des cas - comme l’a dit le ministre des finances lui même
– casse la procédure suivi soit par le Central Procurement Board, soit par les corps
paraétatiques, les tender committees. Là nous entendons dire que l’idée serait de rendre l’appel
devant le Independent Review Panel encore plus difficile en haussant la somme qui doit être
déposée pour faire appel devant le Independent Review Panel. J’adresse une mise en garde,
j’espère que le gouvernement n’a pas l’intention d’aller de l’avant avec cela, M le président.
Parmi les promesses qui ont été tenues, il y a une promesse sur laquelle je devrais
m’attarder et je pense que le Premier ministre aussi devrait m’écouter attentivement. C’est cette
proposition que tout le monde réclamait, que nous proclamions, que le MSM réclamait :
‘We are reintroducing the tax exemption on the first sixty tonnes of sugar for
small planters with less than fifteen hectares of land’.
Aussitôt qu’ils ont entendu cela, je crois que tous les députés du gouvernement ont
applaudi bruyamment, mais tellement bruyamment qu’ils n’ont pas entendu le reste !
Je ne sais pas si le Premier ministre a fait attention à ce qui suit. Ce qui suit, mais que
personne n’a entendu, c’est ceci -
“47. We are reintroducing the tax exemption on the first 60 tonnes of sugar for
small planters with less than 15 hectares of land and who rely solely on sugar income.”
Can you tell me how many small planters those days do rely solely on sugar income?
C’est vicieux ; it is very unfair, parce que plus les petits planteurs ont été en difficulté, plus ils
ont eu à se débrouiller, investir somewhere, faire un petit business. Ce sont ceux qui ont réussi à
garder la tête hors de l’eau, qui ont fait un autre petit business, qui n’ont pas disparu avec ce
malheureux sucre qui vont être pénalisés maintenant. Cela veut dire que si un petit planteur a R
500 de dividende du SIT, cela ne s’applique pas. He must rely solely on sugar income. Now that
the Prime Minister hears it, I am sure we will have to revisit that. C’est trop unfair ; ce n’est pas
possible. Plus un petit planteur se sera débrouillé pour survivre, aura diversifié ses sources de
revenus tant bien que mal, plus il sera pénalisé. There must be a way out of that. It must apply.
Je ne dis pas que cela doit s’appliquer de la même façon pour tout le monde. Non ! We can find
a graded formula. Mais ça, c’est profondément injuste. Je suis sûr que tous ceux qui m’écoutent
ont applaudi tellement bruyamment qu’ils ne se sont même pas rendu compte de la chose. Je fais
un appel pour que cela soit revu immédiatement, M. le président.
Budget de continuité, c’est évident ! Mais aussi, un budget sans vision, sans souffle, et
certainement sans les mesures qu’il fallait pour vraiment faire face à la crise de l’euro. C’est
pourquoi le budget a été très mal reçu au Parlement même. J’ai une longue carrière de
parlementaire - je crois que je suis le plus ancien - et je n’ai jamais vu un budget être reçu de
cette façon par la Chambre en général. Jamais ! Sans précédent ! C’était fade ; c’était des petits
bouts collés ; cut and paste. Je n’ai jamais, de ma carrière de parlementaire, vu un budget être
reçu de cette façon. More and more people are finding that the devil is in the detail, comme ce
que je viens de dire sur les petits planteurs, M. le président, et les commentaires dans la presse en
général. Ce n’est pas moi seulement qui le dis. Les commentaires en général sont: fade,
décousu, pas d’imagination, pas de souffle, pas de vision. Cela aussi est presque aussi évident
que le fait que ce soit un budget de continuité.
Je passe, M. le président…
(Interruptions)
Mr Speaker: If there is any further provocative remark, I will ask the hon. Member to
leave the House.
Mr Bérenger: Mr Speaker, Sir, I shall move to the Bank of Mauritius. What has been
said in the Budget is explosive. Let me look at South Africa, Mr Speaker, Sir, and I will quote
from some comments. In South Africa, the Minister of Finance has just come out with the mini-
Budget, and the comments which have been made go along those lines.
“One of the key messages coming out of Government - the Minister of Finance -
is that there is room for the Reserve Bank to run more accommodative monetary policy.
The Finance Minister is saying: ‘we have our bit, do yours!’ Nobody is suggesting that
there is a fundamental divergence of views between the Bank and Treasury, but it does
appear that Treasury is wishing a more expansionary mandate on the bank.”
Ici nous sommes dans une situation bien différente, et je précise les choses tout de suite,
M. le président. Personne parmi nous n’a demandé de dépréciation, et encore moins de
dévaluation de la roupie. Ce que nous avons dénoncé, c’est une politique de roupie forte. Le
ministre des finances reconnaît qu’il y a eu ces derniers temps une politique de roupie forte. A la
page 5, paragraphe 24, le ministre des finances lui-même le dit -
“As regards the rupee, it has been strengthening in recent years(…)”
Et c’est cela que nous avons dénoncé. Nous n’avons pas réclamé de dépréciation et
encore moins de dévaluation, mais qu’il n’y ait pas une roupie forte, M. le président. Ce qui
m’amène à cette proposition, toujours à la page 5, paragraphe 23 -
“To ensure that the MPC plays this role with even greater effectiveness, a review of its
functions will be carried out by an independent consultant.”
Je n’ai entendu aucun désaccord entre le ministre des finances et le Gouverneur de la
banque, contrairement au passé récent. Au contraire, le ministre des finances a volé à la
rescousse du Gouverneur de la banque à chaque occasion qu’il a eue. What lies behind this
review, Mr Speaker, Sir? The law is clear. The Monetary Policy Committee deals with monetary
policy; both interest rate policy and exchange rate policy. Mais le Gouverneur actuel maintient
que le exchange rate policy n’est pas du ressort du Monetary Policy Committee. Pour lui, le
Monetary Policy Committee s’occupe uniquement de interest rate policy et pas de exchange rate
policy. C’est les deux côtés de la même médaille. Everywhere, monetary policy deals with both.
Alors, je me demande qui a proposé ce review, parce que cela semble montrer un désaccord,
alors que moi je n’en ai vu aucun, ces derniers temps, entre le ministre des finances et le
Gouverneur de la banque. Moi, je serais pour qu’on spell it out that monetary policy includes
both interest rate policy and exchange rate policy. Cette suggestion d’un review est un blâme
pour le Gouverneur de la banque de Maurice. Est-ce que c’est cela que le ministre des finances a
en tête, ou bien est-ce que c’est une suggestion qui est venue d’ailleurs, avec raison ? Un bon
professionnel qui a vu ce qui s’est passé ces derniers temps ! Donc, on est en droit de demander
des éclaircissements à ce sujet. Quant au merger de la Banque de Maurice et du Financial
Services Commission, le moment viendra pour qu’on en discute en détail ; il y a du pour et du
contre. Je ne me prononcerai pas à ce stade. Mais je me prononcerai sur deux autres choses qui
sont proposées dans le discours du budget.
Premièrement, la mise sur pied d’un Sovereign Wealth Fund. Il me semble qu’il y a une
confusion totale. De par le monde, il y a eu combien de Sovereign Wealth Fund ces derniers
temps, surtout dans les pays pétroliers, mais ailleurs aussi ? De quoi parlons-nous ? Nous
parlons d’énormes fonds que ces pays mettent sur pied ; des milliards de dollars. D’énormes
fonds qui font quoi ? Qui achètent des compagnies, strategic partners aux Etat-Unis, à droite, à
gauche, qui investissent dans l’économie réelle. Ici, on nous propose un Sovereign Wealth Fund
qui est supposé faire deux choses. C’est vrai que la Banque de Maurice a eu de very poor
returns sur ses investissements à l’étranger ces derniers temps. D’accord !
C’est vrai que la Banque de Maurice a eu des very poor returns sur ses investissements à
l’étranger ces derniers temps. D’accord ! Mais là, on nous propose un Sovereign Wealth Fund
pour faire deux choses. Pour moi, c’est une confusion totale. D’une part, pour mieux investir
l’argent de la Banque de Maurice, on n’a pas besoin d’un Sovereign Wealth Fund pour cela. Un
Sovereign Wealth Fund, je le répète, M. le président, c’est d’énormes fonds qui investissent dans
l’économie réelle, dans des compagnies existantes et profitables. Et là, on parle d’un
malheureux R 500 m. This is not serious, we should revisit that. C’est la confusion totale ! Estce
qu’un Sovereign Wealth Fund qui va faire cela et qui va supposément aider à exchange rates
stability ? Mais c’est la confusion totale ! Cela n’a rien à voir avec un Sovereign Wealth Fund.
Si on veut changer le mécanisme à travers lequel la Banque de Maurice a investi son argent à
l’étranger, fair enough, no problem with that. But don’t call it a Sovereign Wealth Fund, it has
nothing to do with Sovereign Wealth Fund .
Donc, je pense qu’il faut revisit ce point là bien sérieusement. Mais j’ai parlé de
propositions explosives - et je parle toujours de la Banque de Maurice - et là, je suis
profondément inquiet. J’ai fait référence et, M. le président, c’est une bombe à retardement,
mais on n’a pas beaucoup de temps. Au paragraphe 85, Je cite, et là, je parle de la Banque de
Maurice -
« The list of collaterals which the Bank may accept when granting
advances will be broadened. »
La Banque de Maurice prête au gouvernement. Fair enough ! La Banque de Maurice
fait des avances – des lines of credit - aux banques privées mais, jusqu’aujourd’hui, l’argent
qu’elle avance aux banques privées est garanti par des Treasury Bills et Government Bonds, full
proof. De quoi on est en train de parler ? On est en train de parler du fait que les Banques
Commerciales ne sont pas prêtes à prêter leurs argents à droite, à gauche facilement aux canards
boiteux - qui reçoivent l’argent du stimulus package en passant. Alors, de quoi nous parlons là ?
Qu’est-ce que c’est que the list of collaterals ? Là, pour le moment, je le répète, la Banque de
Maurice fait des avances aux banques privées et pas aux firmes privées. J’espère que ce n’est
pas cela qu’on a en tête, que la Banque de Maurice va maintenant prêter à des firmes privées.
Cela, je n’ose même pas y penser. Mais jusqu’à présent, la Banque de Maurice fait des avances
aux banques privées sur la garantie full proof de Government Bonds, Treasury Bills, etc. Est-ce
qu’on va changer cela ? Est-ce qu’on est en train de dire que la Banque de Maurice va faire des
avances aux banques privées et que les banques privées vont donner comme collaterals, toxic
assets in private companies ? Autrement, qu’est-ce que cela veut dire, que “the list of collaterals
which the Bank may accept when granting advances will be broadened” ? If we start going down
that way, on va finir la petite île Maurice plus mal que cela n’a fini aux Etats Unis et ailleurs.
This is explosive. On est en droit d’avoir the full explanation. De quoi on parle ? Je répète, je
n’ose même pas penser que certains s’imaginent que la Banque Centrale peut prêter directement
à des firmes privées. Je n’ose même pas penser à cela. Ce serait de la folie furieuse. Mais
même si on est en train de penser que la Banque Centrale va prêter aux banques privées, avec
comme garantie non pas des Government Bonds et Treasury Bills mais des toxic assets, c’est
extrêmement sérieux ce dont on parle. Et qu’on ne vienne pas me dire que dans le passé, quand
j’étais ministre des finances, la Banque de Maurice a extend une ligne de crédit de R 2 milliards
à l’industrie sucrière, guaranteed by Treasury Bills and Government Bonds 100 percent. Donc,
je pense qu’il faut qu’on fasse très attention. We start down that slippery road, si vraiment on
change la list of collaterals which the Bank may accept when granting advances pour y inclure
des choses autres que les Treasury Bills and Government Bonds, we are going to go down a very,
very dangerous and explosive road, Mr Deputy Speaker, Sir.
Je passe à un prochain point. Look East, young man ! C’est vrai que l’économie
mondiale est en train de se rééquilibrer et quelle ironie de l’histoire ! C’est une chose
extraordinaire que jusqu’aux années 1850, jusqu’à la moitié du 19ème siècle, les deux nations
commerciales dominantes c’était qui ? La Chine et l’Inde ! L’impérialiste est passé par là, le
colonialiste est passé par là et aujourd’hui, ces deux puissances redeviennent et redeviendront de
plus en plus les deux puissances économiques et commerciales dominantes. Quelle ironie de
l’histoire – la roue de l’histoire ! Et quelle chance pour nous que parmi les cinq pays de
peuplement d’où nos ancêtres sont venus sont la Chine et l’Inde ! C’est une grande chance pour
l’île Maurice. Mais en même temps que je suis naturellement tout à fait d’accord qu’on se tourne
de plus en plus vers l’Est dans le cas du rééquilibrage mondial qui est en train de se faire, vers la
Chine, l’Inde mais a word of caution. Il faut trouver le bon équilibre. Jusqu’à présent, ce sont
l’Union Européenne et les Etats Unis mais c’est surtout l’Union Européenne pour nos touristes,
pour la vente de nos sucres, pour notre textile et dans le cas du textile, les Etats Unis. A word of
caution, il faut trouver le bon équilibre. Ne pas se tourner tellement vers les nouveaux
émergeants qu’on arrive à négliger nos marchés établis sur lesquels on va dépendre encore
longtemps. Je trouve les chiffres avancés trop optimistes. Cela va être difficile. Et évidement
tout le monde sait que pour qu’on fasse de plus en plus de touristes venir de Chine, de l’Inde,
c’est une question d’air access aussi. Pas seulement d’air access, mais d’airline flights si nous
voulons atteindre le nombre de touristes que nous visons. C’est au-delà de l’air access qu’il faut.
Il faut faire de sorte que notre air access policy permette cela mais au-delà de l’air access il faut
le nombre de vols nécessaires pour atteindre les chiffres. Donc, we look East, oui, mais a word
of caution. Il faut trouver le bon équilibre entre nos marchés traditionnels établis et les emerging
markets.
Je passe au Maurice Ile Durable où il est dit que significant strides have been made. I
beg to disagree. Jusqu’aujourd’hui, le concept Maurice Ile Durable reste une coquille vide
malgré des actions éparpillées ici et là. Evidemment même avant que le concept ne fasse
surface, il y avait des actions du côté de la CEB et du ministère de l’environnement. Mais ce
sont des actions éparpillées ici et là. Et il n’est pas trop tard, il est très tard. Ce qui manque
jusqu’aujourd’hui pour que ce concept du Maurice Ile Durable devienne une réalité, c’est une
stratégie globale et détaillée. Ce n’est pas trop tard, mais c’est très tard. Ce n’est pas là, ça reste
une coquille vide avec des actions ici et là, éparpillées. C’est comme le food security, Mr
Speaker, Sir. Il y a une certaine candeur quand le ministre des finances actuel vient dire : ‘Je
prévois pour le food security R 105 m. pour l’année 2011. Ce qui est le double - il dit cela
fièrement - de ce qui a été dépensé en terme de Food Security Fund en 2010’. Mais c’est une
catastrophe si vraiment seulement R 50 m. a été dépensé de ce fonds en 2010. Et cela m’a bien
déçu qu’il n’y ait pas au moins une référence à global warming ; l’impact du global warming sur
le food security. Monsieur Jacques Diouf était ici jusqu’à hier.
Cette question de food security is going to come back and hit us hard, Mr Speaker, Sir.
Ce que je voulais dire c’est que R 50 millions seulement ont été dépensées l’année dernière et on
va dépenser R 100 millions cette année-ci. But it is peanuts! Et je vous rappelle, M. le
président, que le Food Security Fund était un Fund de plus de R 1 milliard. Et voilà ce qu’on a
trouvé comme moyen de dépenser! Pas un mot en terme de food security avant tout sur la
coopération avec le Mozambique et Madagascar! Pas un mot sur la coopération régionale! Je
vois que le Premier ministre a fait un discours superbe dans le cas du Mo Ibrahim Foundation
meeting, un discours canon sur la coopération régionale. Mais dans le discours du budget, il n’y
a pas un mot. Incroyable! Il y a tout ce qu’il faut sur la taille des chaussures que les policiers
vont utiliser, quel genre de papier toilette qu’on va utiliser dans tel ministère, pour cela il y a
beaucoup de détails dans le budget. Mais, sur quelque chose comme la coopération régionale que
le Premier ministre vient de vanter, pas un mot! Pas un mot sur la coopération avec le
Mozambique et Madagascar en terme de food security! And I say it, Mr Speaker, Sir, those who
have been following closely what has been happening concernant le global warming d’une part
mais food crisis de l’autre. On n’est pas encore retourné à la situation de 2008, mais je crains fort
que d’ici un an, on va se retrouver en terme de food insecurity dans une situation plus dangereuse
que cela n’était devenue en 2008. Il y a urgence d’utiliser à fond ici même à Maurice, à
Madagascar malgré la crise, préparer le terrain pour l’avenir. Au Mozambique, on y ait déjà.
Activez les choses! Autrement, cela va être terriblement difficile pour la petite Ile Maurice dans
les mois à venir. On a perdu beaucoup de temps, mais il n’est pas trop tard, M. le président.
Quand j’évoque la question de food security, Madagascar et Mozambique, it is the kind of
subject that should be way above party politics. Il y va de la survie de notre population même,
M. le président.
I shall now move to education. Il est bon qu’on augmente le nombre de
scholarships, c’est très bien. Mais quel aveu, M. le président, à la page 17 lorsque le ministre
dans son discours du budget, parlant de l’éducation, parle de l’hémorragie, un mot très fort. I
quote –
“(…) haemorrhage caused by a 30 percent failure rate at the CPE. This is where
our efforts to increase tertiary enrolment should start. This is where the bottleneck is
tightest (…)”.
Totalement vrai! Et c’est pourquoi, au gouvernement ensemble entre 2000 et 2005, nous
avions engagé une réforme profonde de notre système d’éducation. La Banque Mondiale, ellemême,
vient de dire que c’est le principal goulot d’étranglement à l’île Maurice. Nous avions
embarqué le pays sur la voie qui menait à l’élimination du CPE. Aujourd’hui, le ministre des
finances, avec raison, vient parler de l’hémorragie que cela représente pour notre pays et surtout
pour la population du pays. Je considère que par fanatisme politique le parti travailliste avec le
PMSD, entre 2005 et 2010, a perdu la tête concernant cette réforme de l’éducation que nous
avions engagé entre 2000 et 2005 et qu’il fallait continuer. Depuis, les passions se sont calmées,
des bonnes choses sont faites, mais seulement, c’est par à-coup la catastrophe Gokhool. Pour
combien d’années encore va-t-on payer cela? Actuellement, avec un autre ministre de
l’éducation, certaines bonnes décisions ont été prises ou sont en train d’être prises, M. le
président. Mais un pas en avant, deux pas en arrière, deux pas en avant, un pas en arrière! C’est
décousu. Il faut reprendre la grande réforme de tout notre système d’éducation que nous avions
engagé et cela passe par encore plus de bons collèges, encore plus de régionalisation, M. le
président. Là aussi, il y a eu beaucoup de temps perdu, mais je dirais qu’il n’est pas trop tard. La
réforme de notre système d’éducation est la clé de l’avenir. Tertiaire oui, secondaire oui, mais le
début de cette hémorragie dont parle le ministre est au niveau du CPE. Il faut reprendre une vraie
réforme de notre système d’éducation et cela aussi je le place way above party politics.
Je suis sûr que le Premier ministre est conscient qu’il y a une véritable psychose
dans le pays pour ce qui est du law and order situation, mais là surtout, depuis que les armes et
les balles des SOS Guards sont dans la nature, c’est venu s’ajouter à un climat de psychose
généralisé. Ce qui me fait dire que c’est très bien, what’s in a word, j’ai tendance à dire. Our
Police Force va devenir un Police service. Very good! Qu’est- ce que cela veut dire? Un Police
Force avec des policiers qui sont plus public-friendly. C’est très bien! Nous sommes tous
d’accord, mais il faut leur donner les moyens. On va recruter 770 trainees, mais où sont ces
fameuses promotions? On est en train de casser la motivation des policiers et des policières
complètement. Combien de constables qui vont devenir sergents et les sergents qui vont devenir
inspecteurs ont fini de prendre leur retraite! Ils sont partis avec une fin de carrière gâchée. Je
suis sûr que le Premier ministre - on peut tâter cette frustration dans la force policière. So, get on
with it! Faisons le nécessaire!
Je suis un peu choqué qu’à part une référence à Melrose - et Dieu sait tout le temps qu’on
a perdu du côté de la nouvelle prison de Melrose - pas un mot sur la situation dans les prisons.
Ce n’est pas sérieux. Encore plus et cela n’est pas une question de ne pas être sérieux, c’est
choquant, pas un mot sur la drogue, le combat contre la drogue, l’aide à être apportée aux
drogués, la réhabilitation, pas un mot dans un discours du budget alors que c’est tellement
d’actualité ces jours-ci, M. le président.
Je passe aux SMEs, les petites et moyennes entreprises. Les salariés et les pensionnés ont
été trahis, ils n’ont pas eu une compensation salariale qui permettait un début de rattrapage. En
ce qui concerne les SMEs, je considère qu’on les a laissé tomber là aussi. Encore une fois, what’s
in a name? On change le nom de la banque de développement et puis on promet une
coordination entre la banque de développement qui s’appellera maintenant le Development
Finance Agency (DFA). Donc, on change son nom et puis on préconise a new coordinated
framework that brings together la banque de développement, la Small and Medium Enterprises
Development Authority (SMEDA), le National Productivity and Competitiveness Council, le
National Institute for Cooperatives Entrepreneurship, le National Women’s Entrepreneurs
Council et l’Enterprise Mauritius. Je ne suis pas d’accord du tout. On va avoir un énorme
machin qui va encore moins fonctionner que la banque de développement, mélangé tout cela
c’est une solution pour que les choses s’empirent.
J’aurais aimé un petit éclaircissement parce qu’il est même dit que ‘this coordinated
framework will be overseen by a Unified Business Enterprise Board’. Est-ce qu’on va avoir
encore un Board avec un Chairperson, un General Manager, le staff et la bureaucratie, etc.? We
should be enlightened. Mais, en tout le cas, je pense, M. le président, que ce n’est pas la solution
du tout. Je l’ai déjà dit dans le passé, je reviens là-dessus.
En ce qui concerne les petites et moyennes entreprises, elles vont continuer à souffrir.
D’ailleurs je crois que j’ai oublié de citer le ministre qui dit bien que, les petites et
moyennes entreprise, sont très en difficulté, dans son discours. Moi je m’maintiens que les
petites et moyennes entreprises resteront prisonnières de leurs difficultés tant qu’il n’y aura pas
une nouvelle institution. La DBM et la SMEDA, merge these two and come up with a new body
that will actively support les petites et moyennes entreprises, and that will extend credit as well,
that will do both. Je ne suis pas en train d’inventer quoi que ce soit. Dans ce cas-ci on peut se
tourner vers l’Afrique du Sud. En l’Afrique du Sud, il y a un body pareil, qui s’appelle le Khula
Enterprise Finance, qui a été mis sur pied depuis 1996, qui a une expérience extraordinaire et qui
récemment a obtenu l’autorisation de prêter aussi. Avant, c’était une organisation qui aidait
activement les petites et moyennes entreprises à préparer leur business plan, à résoudre leurs
problèmes de marketing activement et qui a connu un grand succès. Le gouvernement Sud-
Africain donne à Khula Enterprise Finance de l’argent pour prêter. Il suffit de prêter aux petites
et moyennes entreprises et ils n’ont pas à découvrir l’Amérique aussi, je cite –
“Khula’s experience has been that commercial banks give out loans and at the
first sign of trouble for the small company, simply calling the guarantee from Khula
without assisting the business to get back on its feet and continue repaying the loan.”
En d’autres mots, jusqu'à récemment, Khula garantissait l’argent prêté par les banques
privées. Mais, à la première alerte, les banques privées rappellaient les garanties de Khula.
Now, they are going to one step further. I think we should send people there. We should
learn from that experience. It is a successful experience that that body in South Africa has been
living through. Aider activement, préparer leur business plan, les aider à résoudre leurs
problèmes de productivité, de marketing et prêter aussi non pas seulement garantir les prêts aux
banques privées, mais prêter aussi. Bien sur pour cela, le gouvernement Sud-Africain donne à
Khula Ltd des sommes d’argent to be on-lent aux petites et moyennes entreprises. Je répète: je
pense que nous devrions envoyer des gens là-bas, de nous inspirer de cette réussite, de cette
expérience, merge the Development Bank of Mauritius et le Small and Medium Enterprises
Development Authority and then we will be able to help les petites et moyennes entreprises
comme elles le méritent.
Mais puisque je parle des petites et moyennes entreprises, il y a une chose sur laquelle je
pense que le ministre des finances n’a probablement pas réfléchi suffisamment. Emporter par sa
vision d’une duty-free island, d’une duty-free paradise, je pense qu’on n’a pas assez réfléchi à
l’impact que ce projet de duty- free island va avoir sur les petites et moyennes entreprises. Là, je
vais citer le ministre lui même – les mots durs - à la page 9, qui dit ceci –
“Government will support the Domestic Oriented Industries (…)”
Evidemment, c’est avant tout des SMEs que nous parlons !
“Government will support the Domestic Oriented Industries to prepare for that
new reality. The cost of shielding them from foreign competition is becoming too high.
(…) we are providing them a further breathing space before removing protection.”
Attention ! Quand on parle de Domestic Oriented Industries, c’est avant tout les petites et
moyennes entreprises qu’on a en tête. On vient de nous dire qu’il y aura un sub-fund dans le
Private Equity Fund, mais cela ne va pas résoudre le problème.
I would request Government, the Minister of Finance and the Prime Minister to revisit
that issue of duty-free island, son impact - I believe that there should be a full study - sur les
petites et moyennes entreprises, sur les Domestic Oriented Industries, M. le president.
Comme je suis là, je vais toucher sur deux points qui ne sont pas directement liés, mais
on parle de petites gens, etc. Je ne comprends pas une démarche et je demande au Premier
ministre d’y réfléchir à deux fois. Je pense à cette mesure, à la page 40. Il est dit -
“Moreover, to further open up our country to foreign talents, the threshold for
BOI to issue Occupation Permits for professionals will be lowered to Rs
45,000.”
De Rs75,000 à Rs45,000! But, who came up with this idea? Déjà, we are in trouble. I
am sure the hon. Prime Minister est responsable de security, il reçoit ses rapports. Il y a déjà
beaucoup trop, ça va finir par tourner mal dans certaines regions de l’île.
(Interruptions)
Dans certaines régions de l’île, c’est déjà un problème. I am sure the hon. Prime
Minister is aware. Il y a déjà beaucoup de frictions dans l’air. Il y a beaucoup de petits boulots,
marchands de glaces – maintenant les glaces c’est pour les classes moyennes - mais un tas de
petits boulots que les mauriciens faisaient, coiffeurs, mais qui sont en train d’être accaparés.
(Interruptions)
Fleuristes! Name it! Il y a un certain nombre de gens qui obtient leur Occupational
Permit etc pour faire autre chose et des choses louches aussi! On est déjà arrivé à un point de
saturation, franchement! Who came with this idea of bringing down from Rs75,000 to Rs45,000?
It is a recipe, pas pour la catastrophe, mais pour des problèmes. De gros problèmes qui sont déjà
là! So, I will request Government to review that.
Autre chose - ce qui est dit à la page 46 cette fois concernant la PSC. Là-aussi, le
Premier ministre a l’habitude de reprocher a certains leurs bedside manners. Does the Prime
Minister agree that that kind of language should be used when referring to the Public Service
Commission? The Public Service Commission is a constitution animal, it is in our Constitution.
It is in the guaranteed causes of our Constitution. Nothing can be changed in the Constitution in
reference to the Public Service Commission without a three-quarter majority. Je considère que
ce qui est dit est un manque de respect - à part d’être une motion de blâme contre la PSC - vis-àvis
de la PSC. It is not constitutionally in order for a Minister of Finance to say: the PSC will
further delegate recruitment and promotion authority to Ministries and departments. C’est un
manque de respect. La Constitution garantie l’independance de la PSC.
To remove a member of the PSC, c’est aussi compliqué que retirer un juge. It is the
same procedure. Their independence is guaranteed in the Constitution. They decide where they
should delegate their powers or not. C’est un manque de respect et c’est contre la Constitution
d’utiliser ce genre de langage. Let’s change the name of Mauritius and let’s call it Singapore.
“Again in that case we will adopt the more modern procedures put in place
by other Commonwealth countries such as Singapore”.
What procedures are we talking about? I repeat, Mr Speaker, Sir, we will need a three
quarter majority to do anything like that and we will join forces with Government quand c’est
dans l’intérêt du pays, quand c’est pour approfondir la démocratie, quand c’est pour faire de
bonne choses. But, I repeat, Mr Speaker, Sir - d’abord, c’est confus - what procedures are we
talking about? I believe que cela a été un manque de respect à la PSC, M. le président. Let’s
cool down, let’s think well et c’est un manque de considération pour l’Opposition aussi. You
can’t amend that clause in the constitution without us. At least, tell us what you have in mind and
share with us, but don’t just come out like that surtout vis-à-vis de la PSC.
As regards social housing, on nous annonce la construction de seven very low income
social houses et cela ne permettra pas de rattraper le retard accumulé depuis 2005 en terme de
social housing, firinga type houses and others. I want to know how many do we expect will get
going out of those seven. Combien will get going? The tenders will be out this year 2011. We are
entitled to know that.
On the other hand, there is a very complicated comprehensive housing with good living
programme qui va s’étaler sur dix ans et cela va concerner 13,000 familles. It is very confused.
We deserve to have much more details. Les différents schemes ont été spelt out, mais ce n’est
pas clair. Cette année, l’année 2010, apart les 700 very low cost housing, the others are going to
start this year. What kind of a start? We need a lot of clarification on this so-called
comprehensive housing with good living programme, Mr Speaker, Sir.
Let me move to infrastructure en ce qui concerne le métro léger à la page 42. I don’t
want to read too much in the words used, mais la seule référence à ce qu’on croit être le métro
léger à la page 42 is where le ministre des Finances fait référence à une série de projets. The
Highlands project, the Les Salines project, the Harbour Bridge, the Terre-Rouge-Verdun-Ebène
road - et une référence - a state-of-the-art Rapid Transit System. J’aurais été plus rassuré si
l’expression qui avait été utilisée avait été Light Rail Transit System, appellation consacrée
parce qu’un Rapid Transit System peut-être soit un Light Rail Transit System, métro léger by
whatever name called, ou bien bus- le chéri du ministre des infrastructures publiques jusqu’à
tout récemment, jusqu’à qu’il soit frappé par la lumière. C’était son chouchou ! Il voulait un
Rapid Transit System de bus qui allait d’ailleurs être moins polluant que le métro léger. I am
sure he has cool down since then, but confirm that we are still talking about the Light Rail
Transit System. And, if yes, is it acceptable? Pas un mot à part cette référence là, pas un mot
dans le discours du budget et pas un sou dans les Estimates. Pas un sou ne va être dépensé sur
ce fameux projet !
Maintenant le Premier ministre est venu plus royaliste que le roi, surtout depuis qu’il a
été à Singapour. Mais, pour lui, l’urgence des urgences c’est le métro léger and yet not one cent
dans le budget et not one word except that reference to a Rapid Transit System.
En passant, j’éclairci une chose. Tout le monde a compris ce que j’ai dit récemment sauf
apparemment le ministre des Finances actuel. J’ai dit, et je le répète, que j’ai été choqué par toute
cette affaire de métro léger. Pendant trois ans, au gouvernement, nous avions préparé le terrain,
nous avions progressé. Pendant cinq ans, de 2005 à 2010, ce projet a été enterré, massacré et,
après cinq ans, on redécouvre le métro léger - après cinq ans de perdu. Je dis donc que j’ai été
choqué. Il me semble que le ministre des finances n’ait même pas compris cela, qui pense que je
suis maintenant contre le métro léger et que hier j’ai dit ‘my God’ ! J’ai toujours été et je reste
plus que le Premier ministre, il fera tout les efforts qu’il pourra faire pour être plus en faveur du
métro léger que moi, il ne réussira pas. J’ai toujours été et je resterai en faveur du métro léger,
but we must put our money where our mouth is. Le métro léger est supposé être une urgence pour
le Premier ministre et pour le duty free island concept et il n’y a pas un sou dans le budget de
2011 pour le métro léger, M. le président, ce n’est pas sérieux.
En ce qui concerne l’eau, pas un mot sur la situation actuelle. Pas un mot sur tous les
problèmes que nous connaissons au quatre coin de l’île et pas un mot non plus sur la demande.
C’est vraiment adding insult to injury. Au moment où la CWA is failing, la CWA ose demander
une augmentation des tarifs d’eau. Not a word on that, Mr Speaker, Sir. Quatre cent cinquante
quatre millions de roupies budgeted for the next three years. Peanuts pour remplacer les tuyaux,
il faut les remplacer d’urgence, mais quatre cent cinquante quatre millions de roupies, c’est
peanuts. Je rappelle qu’au CEB et qu’au ministère des Publics Utilities, le 29 Juin 2010, qui avait
estimé dans sa réponse qu’il nous fallait dix milliards de roupies ? C’est vrai que cela va coûter
une fortune, mais il faut le faire. Il avait estimé que cela va nous coûter 10 milliards de roupies
pour remplacer tout les tuyaux qu’il faut remplacer. A ce rythme, ce qui est prévu dans le budget,
va nous prendre 10 ans.
L’effort aurait du être beaucoup plus grand, M le président. On nous dit qu’il y a un
problème parce qu’il n’y a pas de pluie. Tout les ans c’est comme cela, mais je maintiens que les
quatre causes réelles de la pagaille actuelle est, premièrement, le retard accumulé dans la
construction de nouveaux dams, à commencer par Bagatelle. Il y a eu cinq ans de perdu. Et
maintenant combien de temps va-t-on attendre pour Rivière des Anguilles ?
La première cause de la pagaille actuelle est le retard accumulé dans la construction de
nouveaux dams et réparation à être faite au dam comme La Ferme où il y a de plus en plus de
fuite et de perte.
La deuxième raison est la lenteur in the delivery of tenders for new bore holes.
La troisième raison - deteriorating water losses. Ces dernières années, au lieu de
progresser, la quantité d’eau perdue dans les tuyaux a augmenté, et
La quatrième raison est la pagaille, the mess, at the CWA, Mr Speaker, Sir
Le Deputy Prime Minister est lui-même d’accord avec ce que je dis, je n’ai qu’à le citer.
Je cite une déclaration du vice Premier ministre dans « Le Défi » quotidien -
« Personne ne peut-être satisfait d’un service qui n’est pas à la hauteur des
attentes. »
Et là, il y a quelques jours de cela, il a fait un discours sur le programme gouvernemental
et il a dit -
« I agree that we have to relook at the CWA. We are taking our responsibility. We
are going to do it and we are going to do it in a radical way ».
Quand j’ai lu cela - je n’ai pas entendu cela, mais je me suis fais un devoir de le lire - j’ai
eu de l’espoir que ‘vrai même, tantôt Booluck pé aller! Tantôt pé secouer la baraque ! Tantôt de
l’eau pou commence couler!’ A radical way!
(Interruptions)
Au lieu de cela, M. le président, c’est la fuite en avant! Au lieu de mettre de l’ordre in a
radical way à la CWA, dismiss the General Manager ; secouer la baraque ! Au lieu de faire
cela, c’est la fuite en avant !
Government is, therefore, merging the Central Water Authority, the Irrigation Authority,
the Water Resources Unit and the Wastewater Management Authority into one single Water
Authority. This is not going to work. Mélanger le Wastewater Management Authority avec la
Central Water Authority! Je n’ai pas beaucoup d’efforts d’imagination à faire pour imaginer ce
qu’on va finir par boire, when you mix the Central Water Authority with the Wastewater
Management Authority! Mais enfin! Pour l’Irrigation Authority, je suis d’accord! Irrigation
Authority and CWA, I go along. C’est un prétexte! C’est une fuite en avant! M. le président, à
partir de maintenant, que va-t-on nous dire quand les gens vont crier et manifester? ‘Ti patience,
merger là pé vini là!’
Le merger, si merger il y a, va prendre je ne sais combien d’années, et ce sera pire
qu’avant. I would request Government to reconsider that, and merge the Central Water
Authority and the Irrigation Authority; shape up and shake up both the Central Water Authority
and the Wastewater Management Authority.
Bagatelle is mentioned in the Budget Speech. We have wasted a lot of time. Je ne suis
pas dans un mood pour m’appesantir là-dessus. We have wasted a lot of time. The tenders are
still. Why? I won’t name the country concerned. Nous revoilà sur la route Terre Rouge-
Verdun. You will remember that episode, Mr Speaker, Sir. A given country was lending us
money. Therefore, the tendering would be restricted to companies from that country. Résultat?
Pas difficile à deviner. We shouted; others shouted in the press, and professionals shouted. Le
gouvernement finit par entendre raison. Le gouvernement trouva du financement alternatif, et le
tendering fut open to everybody, that is, the country that was concerned before and any other
country. The tendering exercise was carried out, and we know the result, Mr Speaker, Sir. R
500 millions d’économisées! R 500 millions! It’s not peanuts! Now, we are travelling down the
same wastage way. Je ne blâme pas le pays concerné ! Pas du tout! But we are doing the same
thing again. We have obtained money from a given country; the tendering is going to be
restricted to contractors, to companies from that country, and the tenders are still not out. Why?
Because the country concerned has still not notified us the names of the contractors who are
‘couchou couchou’ out there. I am not blaming the country. Contractors the world over are the
same; in any country. The contractors will get together and they will agree, as was clearly the
case for Terre Rouge-Verdun. Clearly!
Now, regardez l’ironie de la chose! The tender for Bagatelle Dam est en train d’être
retardé, parce que the country concerned has not yet submitted the contractors who are, I am
sure, spending a lot of time planning and harmonising things amongst themselves. Let’s forget
about them. The Minister of Finance says that this will cost Rs3 billion. ‘Marquer garder!’ as
we say here! If we travel down that way, ce n’est pas R 3 milliards, mais R 5 milliards à monter.
Take my bet on that!
So, I think, as in the case of Terre Rouge-Verdun, we should find the required finance,
and have open tender and international open tender. The contractors from that country will be
perfectly entitled to tender. We have clean tendering procedures and, I am sure, we will save
Rs1 billion, Rs2 billion. We saved Rs500 m. on the Terre Rouge-Verdun and, here, if we do our
duty towards the country, we will save Rs1 billion, Rs2 billion, if not more, Mr Speaker, Sir.
Toujours, sur cette question de l’eau, en ce qui concerne les water tanks, Mr Speaker, Sir,
at page 47, it is stated -
“Government will give a cash grant of Rs3,000 to families with a monthly income
below Rs10, 000(…)”
“(…)first come first serve basis”
I don’t know how many on the other side of the House phoned on Friday afternoon for
people to get ready. First come first serve! C’est moins grave! As in the case of the small
planters, they will get tax exemption if it is their only sugar income. Here, Government will give
a cash grant of Rs3,000 to families with a monthly income below Rs10,000. Fair enough! And
then, these few words. What does that mean?
“(…)and with restricted water supply(…)”
Quel est le critère ? Who is going to decide what is meant by ‘restricted water supply’?
How many hours de coupure? Quelle pression ? This is a recipe for accusations of malpractice,
especially when we say it is going to be ‘first come first serve’. Who is that officer who is going
to say “Oh no! Your water is not restricted enough! You are not entitled to that tank!”
Mr Speaker, Sir, we have had le précédent des chauffe-eau solaires and, in due course, I
will come back on le précédent des chauffe-eau solaires, because there need to be an audit. The
country has spent, through la Banque de Développement, des millions. There must be an audit,
for us to know how many of these so-called solar water heaters are still at work, and what has
been the saving that it has caused. There must be a complete audit. Mais, avec ce précédent,
now we are heading for trouble again with those tanks ‘first come first serve’ to people who have
restricted water supply.
There is not a word on the Central Electricity Board, alors qu’il y a une situation aussi
grave là-bas. The General Manager has had to resign; there are inquiries by the police and
ICAC; there is no chairman - a civil servant as chairman. Two tenders for les ampoules
économiques and the extension works in Rodrigues have been struck down already by the
Independent Review Panel. Now, what is going to happen to the tender for 4x15 MW? We are
talking about a contract for Rs5 billion. Si la firme qui a gagné en appel refait appel, il va
regagner. Et, dans l’intervalle, le temps passe ! You know that! We are playing with fire, ou
plutôt avec du courant électrique. Every time the Deputy Prime Minister says “no problem,
everything is okay!” No! If we have to re-tender, or if the Tender Committee of the CEB has to
re-sit, do you know how many months we would have lost? Le tender a été alloué, but if there is
appeal it is going to be struck down. And I remember the hon. Deputy Prime Minister gave us
the guarantee that there would be this time no emergency procedures. On est en train de jouer
avec le feu. Ce projet de 4 X 15 megawatts - on est sur la corde raide. On est sur le fil électrique,
M. le president, and yet, not a word. When we are talking about those de 4 X 15 megawatts
engines, we are talking about semi load. Our real problem is base load, is a unit that will produce
a hundred megawatts base load all the time. Why does Government refuse to go for an
international tender for a hundred megawatts coal plant; state-of-the-art, least polluted alternative
and, of course, CT Power can tender like anybody else. Of course, we’ve always said, we have
said international open tender. CT Power comes in and then the required experts will choose the
least expensive, the state-of-the-art technology, operators that are operating across the world.
Que le meilleur gagne! If it is CT Power, it is CT Power, but we are tourner en rond.
Rightly, the contract with CT Power is not being finalised. Rightly so, mais dans
l’intervalle on est en train de tourner en rond. I appeal to Government, we should go for an
international tender urgently for base load, for a hundred megawatt et que le meilleur gagne mais
il y a urgence, M. le président.
I move on to CSR and sport. I believe that the Minister should have given us some
figures. As I understand it, Mr Speaker, Sir, each firm has to put aside 2% de ses profits. They
can directly lend to NGOs, to organisations, but NGOs and organisations that are on the
approved list of the CSR committee. If they reach investment of the whole of 2% that’s it, if they
don’t spend the whole of the 2%, the rest goes to the Mauritius Revenue Authority. For us, as
Members of Parliament, to see clearly what happens, we should have been provided with figures,
that so much has been spent by so many companies directly through NGOs and organisations
approved by the CSR committee and so much has gone to the Mauritius Revenue Authority. It is
not too late. But what disturbs me is that we should have already had legislation in place. We
don’t even have regulations from what I see. We have guidelines issued by the CSR committee.
Ils n’ont pas force de loi - guidelines with a lot of loopholes, Mr Speaker, Sir. I hear strange
things. I read that hon. Minister X. L. Duval a pris la précaution, il y a quelques semaines de
cela, à travers la presse, de dire aux compagnies concernées: ‘Faites bien attention ! Ne vous
laissez pas rouler, etc.’ I hear disturbing things at the level of those organisations, NGOs that are
approved by the CSR committee. I hear strange things and I resent the fact that, until today, there
is no legislation. We should have a Bill, how this functions, les responsabilités de tout un
chacun. And I expect everybody on the CSR committee to behave as good Mauritians. If there is
funny business taking place, if there are attempts at funny business, they must come out because
it is billions we are talking about, Mr Speaker, Sir. Now we are not provided with the required
information and now the whole thing, la nature de toute l’affaire est en train de changer.
Aujourd’hui, on nous dit le gouvernement va prendre 50% - à peu près R 500 millions je
crois - of CSR money. Ce qui fait, d’après ce que je comprends, à peu près R
500 millions qui seront allouées à trois programmes spécifiques that fall under
the Ministry pour l’intégration et le combat contre la pauvreté. So, in other
words, the CSR, la nature du CSR est en train de changer.
(Interruptions)
No! I repeat, Mr Speaker, Sir, before the companies were entitled to help NGOs
deserving and approved. If there was money left, it would go to Government. Now, 50% goes
straight to Government.
(Interruptions)
Yes! This is what is announced in the Budget! What ‘no, no, no’? Mr Speaker, Sir, I’ll
quote.
(Interruptions)
Mr Speaker: Order!
Mr Bérenger: We are reviewing the utilisation of CSR. Our aim is to focus on the most
urgent problems so as to maximise the social benefits and ensure national coverage. We will,
therefore, use fifty percent of the CSR resources to focus on three National Programmes.
(Interruptions)
Yes, priority! But the whole point, you need money for these three programmes! Provide
for it through the Budget, provide for it through the special funds, but not through CSR money,
Mr Speaker, Sir! C’est une dénaturalisation. C’est tout simplement si on ne prenait pas cela du
CSR, il aurait fallu prendre du Consolidated Fund en général et c’est ce qu’il fallait faire, M. le
président. Pourquoi je dis CSR et sport, M. le président? It is because I am sure the hon.
Minister of Sports is perfectly aware of what I am going to say. This idea of imposing 2% sur les
profits de toutes les compagnies has killed sports sponsorship. I know personally of firms which
were helping telle administration régionale, telle fédération, tel club. Good sports sponsoring,
dead! Les reactions sont, Ok, you impose 2% on us, we will stop helping this sport federation,
this sport club, this municipality that is involved in sports promotion. C’est grave. I am sure the
hon. Minister of Sports will agree with me. Notre sport avait déjà ses problèmes mais on est en
train de les multiplier, M. le président.
I’ll quote the hon. Minister of Sports in the estimates. Un cri du coeur! I’ll quote page
430, his main constraints and challenges.
« There is a need to tap other sources of financing to top up financial grants to
national sports federations. However, there is a lack of sponsorships.”
Un aveu, un cri du coeur! Because this is happening, Mr Speaker, Sir, and then the
Minister says: “A Trust will set up for fund raising.” What are we talking about? What kind of
fund? When will it be set up? It will be funded how? Who is going to put money in that? You
have the CSR on this side, you have sports sponsorship stopping on the other. I would like to be
enlightened because I know that this CSR business is damaging sports sponsorship very, very
seriously, Mr Speaker, Sir.
(Interruptions)
And, yes, I was going to say, the CSR committee can help sports, but only as far as
vulnerable groups are concerned. It is a good thing to help sports by vulnerable groups, but it is
not sports in general. Therefore, we are in a difficult situation. I think we should review the
whole thing and we must provide to our sportsmen and women the required funds – R 48
millions de plus dans le Budget. It is peanuts en cette année des jeux des îles, Mr Speaker, Sir !
So, there is an urgency there and I hope that Government will revisit the whole situation
concerning CSR, sports sponsorship and will enlighten us on this issue of that Trust to be set up.
I repeat my conviction Mr Speaker, Sir. Le ministre fera les efforts qu’il veut. Les
fédérations fonctionneront comme elles veulent, mais la promotion du sport sans une vraie
régionalisation des administrations régionales on ne s’en sortira pas. On ne va pas réinventer la
roue à l’île Maurice. De part le monde, what do we see? Manchester United, what is the key
word?‘Manchester’; Liverpool: ‘Liverpool’; Paris St. Germain: ‘Paris’. Throughout the world
it’s like that, you must fund sport through regional organisations: municipalities, towns and so
on. It is like that all over the world. So, I hope that, at a time when notre sport est en grande
difficulté, et où on nous parle d’une réorganisation de notre administration régionale, que cela
vienne le plus tôt possible et qu’on donne un grand coup de main au sport à travers les
municipalités qui vont couvrir toute l’île Maurice, M. le président; ce qui m’amène aux
municipales.

It is a lot that the Minister says we are putting: ‘Rs190 m. for the Municipal elections, the
Village Council elections and Rodrigues Regional Assembly elections. En d’autres mots, on
renvoie en un mot. En disant cela, en mettant dans le budget de 2011, une somme pour les
élections municipales, on n’a même pas la décence de venir informer le Parlement que les
élections municipales vont être renvoyées; qu’elles auront lieu en 2011. On n’a même pas cette
décence là! Le ministre des finances tout simplement jette une poignée de roupies – R 190
millions et on est supposé d’accepter. Mais oui, c’est un renvoi normal, et pas un mot sur la
réforme de l’administration régionale qu’on nous promet. Si on a une vraie réforme de
l’administration régionale, it’s going to cost money. It’s clear. D’une part, on renvoie les
élections municipales; d’autre part, on nous promet une réforme en profondeur de
l’administration régionale et on ne met pas un sou pour le financement de cette réorganisation de
l’administration régionale. Ce n’est pas sérieux et c’est dangereux pour la démocratie.
Je terminerai sur Rodrigues, Agaléga et les Chagos. Rodrigues – Rama Sithanen,
lorsqu’il avait présenté son premier budget en 2006, avait oublié la moindre mention de
Rodrigues. Je l’avais critiqué le jour même de la présentation du budget, il s’est rattrapé, mais là,
répétition; là aussi, continuité. Rien à part une somme pour La Digue ! Pire ! Il n’y a pas une
somme que je donne tant d’argent et tant d’argent pour le budget full stop! Rodrigues mérite
plus que cela. Il fallait mentionner Rodrigues. Il fallait souligner les points forts et permettre aux
Rodriguaises et aux Rodriguais d’avoir l’espoir qu’ils méritent M. le président. C’est d’ailleurs
pour ça, M. le président, que Johnson Roussety, Chef Commissaire de Rodrigues - it is serious -
a été tellement choqué par ce qu’il n’y a pas dans le budget pour Rodrigues qu’il a déclaré ceci,
je cite monsieur Johnson Roussety: ‘Le ministre des finances n’a rien compris aux réalités
rodriguaises. Ce budget contribuera à accentuer l’inégalité entre Maurice et Rodrigues. Aucun
grand chantier n’est prévu dans l’île à se demander – and this is the dangerous part – si nous
devons continuer de faire partie de la République de Maurice ou faut-il engager une réflexion sur
son statut au sein de cette République.» I don’t approve of these words, but I understand that
frustration, Mr Speaker, Sir. Là-aussi il n’est pas trop tard pour corriger le tir.
En ce qui concerne Agaléga, on nous dit que R 120 millions seront dépensées pour la
remise en état de la piste d’atterrissage. Combien d’années perdues ?
(Interruptions)
Mr Speaker: Hon. Jhugroo, why are you so excited? Are you the Minister of Finance?
Let him reply! He will reply later on! . Keep quiet for the time being!
Mr Bérenger: Combien d’années perdues? Le Premier ministre, je suis sûr, est conscient
de la souffrance que cela a causé à la population. Bien sûr, en catastrophe, on a envoyé l’avion
de la Police et, ça coûte cher, parce que cela endommage l’avion aussi, mais il fallait un va-etvient
normal pour les malades, pour les étudiants. On a imposé à la population d’Agaléga des
souffrances inutiles, injustes depuis des années. Enough is enough! J’ai entendu le Premier
ministre dire aux chagossiens l’autre jour que Rodrigues a eu son autonomie, un jour eux aussi,
ils auront une institution à travers laquelle ils s’exprimeront. Très bien, parfait, mais le Agaléga
Island Council qui existe au terme de la loi ne peut même pas siéger depuis des années parce que
les membres ne peuvent pas se joindre. Ceux qui sont à Agaléga restent à Agaléga, ceux qui sont
ici, restent ici. I would like to know when will the tenders come out for la remise en état de la
piste d’atterrissage à Agaléga.
En ce qui concerne les Chagos, M. le président, c’est vrai que pour la première fois dans
les estimates - et c’est un peu alambiqué comme expression - voilà ce qui est mis: Programmes
for 2011 – saveguard of our sovereignty and territorial integrity as defined by the Constitution of
Mauritius. Au moins, il y a une référence, même si là les Chagos ne sont pas mentionnés, mais il
y a quelques jours de cela, le ministre des affaires étrangères avait dit avec raison que dans le
budget qui arrive là, il y aura de l’argent voté spécifiquement - pas pour des gros mots à l’adresse
des anglais - to move forward our struggle for sovereignty. Là, plus la lutte que la lutte, il a
annoncé que dans le budget il y aurait de l’argent, mais il n’y a pas un sou. Il y a une déclaration,
c’est très bien, mais il n’y a pas un sou prévu dans le budget comme l’avait promis le ministre
des affaires étrangères en ce qui concerne notre combat pour la souveraineté sur les Chagos.
Mr Speaker, Sir, I’ll end. For us, for me, c’est un budget de continuité; un mauvais
budget dans la mesure où les salariés, les pensionnés, les veuves, les orphelins continueront à
s’appauvrir. Un budget sans souffle, sans inspirations et un budget avec de graves lacunes que
j’ai dénoncées tout à l’heure, lacunes en ce qui concerne global warming and food security; en ce
qui concerne la roupie forte; en ce qui concerne la réforme de l’éducation, le métro léger, la
CWA, la CEB, les petites et moyennes entreprises, les SMEs. Je considère qu’il y a des lacunes
sérieuses dont j’ai parlé tout à l’heure mais, néanmoins, je terminerai en souhaitant que le pays
retire de ce budget le meilleur possible, que le tir soit corrigé là où il est urgent de le faire et que
les lacunes que j’ai dénoncé soient comblées le plus rapidement possible.
Thank you, Mr Speaker, Sir.

Saturday, November 20, 2010

Mauritius the flawed economic model/By Kugan Parapen/L'Express Weekly 19.11.2010

Mauritius, the flawed economic model

Artists are always subject to different interpretations. At the end of the day, the endorsement of the artist is down to how popular the artist turns out to be. Popularity is all but a marketing concept; if one can project the image of popularity, one will be popular...

This brings us to the tenure of Hon. N.Ramgoolam as Prime Minister since 2005. The performance of the incumbent government cannot be disaggregated from that of the previous majority (Alliance Sociale) for the simple reason that it is driven by the same political party, Labour. Hence the economic philosophy of our Minister of Finance can only be a variant of that of his predecessor. Before assessing the present economic model, it is important to go back to the eve of the 2005 elections to understand the context in which such a model was created...

“Mo pou change ou la vie dans 100 jours” Those now sadly famous words were the backdrop to a fundamental change in our economic model. By the own admission of R.Sithanen, N.Ramgoolam, facing an impending legislative defeat, asked him to come up with populist measures. Obsessed with power, the leader of the Labour party could not care less about the long-term impact of those measures; what mattered at the time was to win, whatever it took. So, free transport, flat direct taxes and universal pensions were pulled out of the hat of the magician and the reds prevailed.

Those measures had a cost whose real value is still to be ascertained. The politically-infused generosity of 2005 meant that extra sources of revenues had to be found to balance the books. A budget is a zero-sum game- what has been given will be somehow removed. Actually, Labour financed their electoral promises by introducing new taxes (NRPT, Tax on Interest) and removing subsidies (HSC/SC). Last but not least, the gambling culture was introduced, the target being the collection of the concealed indirect tax on gambling. One could argue that this was merely a cunning political plan. I beg to differ - the measures of 2005 have changed the Mauritian economic model and if unaltered, will have deep economic and social ramifications.

Gambling is no more a hobby but a style of life. Older generations would queue in front of banks to save their hard earned money. Of late, it has been a completely different story. People still queue but its the location which has changed. Off-course betting shops, Lotto outlets and casinos have literally captured the people. The lure of easy money is too tempting to resist. While old timers have a go at bank owners for borrowing their capital and rewarding them with low interest rates, new generations are more than happy to risk their capital and give it to gambling stakeholders. Coupled with a high VAT rate and very low income taxes, it is no more a case of a widening of the gap between the rich and the poor but actually the painful reality of the poor getting poorer in absolute terms and the rich richer. Because let us not fool ourselves, the proportion of Lotto players who are poor is very high! To hear government officials say that they are highly taxing this weekly lottery and redistributing it to the poor is pathetic, revolting and aberrant; you don't take a rupee from me and give me 50 cents back and expect me to thank you. Madagascar, you are next :(

Present day Mauritius has topped many tables related to the business vacuum. Business activity is paramount to a healthy economy and the recent boom has to do with a low tax policy, a relatively cheap labour force and favourable exchange rates; this is unlikely to perdure, wages are likely to lose some competitiveness, more attractive fiscal paradises will pop up elsewhere and business vultures will eventually emigrate. We should gear our policies on offering innovative quality products instead on constantly relying on being the cheapest. This inevitably demands a better education system and a new mentality  and realising the potential of our resources. Also one should not forget that the real measure of progress in an economy is an amalgam of economic and social factors.

My vision of the future is unfortunately that of a segregated frustrated society where the poor will have less and less to lose, with the middle class living barricaded indoors fearing the man who has nothing to lose and the rich financing the elections and enjoying life under the tropics. All this disturb my belief in the future of the country and makes me think that we are sitting on a socioeconomic time bomb. Hopefully I'm wrong and Mauritius will prosper and come together as one.

Let me conclude by quoting a true artist:

"You can fool some people sometimes, but you can't fool the people all the time"

 Kugan Parapen
 On behalf of Jeunesse Militante

Saturday, October 9, 2010

The Young Politician's Pledge/L'Express Weekly

Young Politicians’ Pledge… Zenes Militant/ L'Express Weekly 24/09/10






Mauritius is divided.
Torn from within, in the name of religion, race, colour, political affi liation and what not. Slashed by zealous politicians, by socio- cultural organisations, by the power brokers of the day. Our Motherland is one where politics is the Art of Demagogy - of foolish bickering, of sloganeering and hollow rhetoric, of lies and deceit, of mundane « batailles de foules » fuelled by the temptation of free food and beachgoing- buses. Our society is one where education cripples minds rather than empowers people, where no accountability is expected from our leaders, where we have given up on ourselves… lulled by false promises and the comfort of the status quo… Still we believe that this can be changed…
E pluribus unum
For the goal of every young politician should be to federate the many around a set of values that each and everyone can adhere to - the nobleness of serving and sharing, the importance of fairness and honesty, the greatness of tolerance. It needs to be a movement built on solid grounds that can defi ne the fate of present and future generations… The creation of a new political landscape where parties would no longer attack each other senselessly and where public opinion would no longer be manipulated shamelessly is also pertinent in achieving a real change.
Of equal importance is the understanding of what is meant by a fairer distribution of wealth. Does the democratisation of the economy refer to an attempt to tilt the balance from the historic bourgeoisie to the state supported one? Or does it involve a real inculcation of the entrepreneurship spirit to citizens and greater transparency in commercial spheres? There is an aching need for a more humane economic order.
We, the youth, are now being called upon to fi nally seize our country’s destiny.
Like those in 1969, let us mark our era…