Saturday, December 3, 2011
Identite Nationale en Peril/Le Mauricien 2.12.2011
Tuesday, October 11, 2011
Tuesday, October 4, 2011
LE DÉBAT SE POURSUIT — L’avortement : cessons d’être hypocrites et égoïstes ! | Le Mauricien
LE DÉBAT SE POURSUIT — L’avortement : cessons d’être hypocrites et égoïstes !
FOKEERBUX N.A, NOOREEDA KHODABOCUS
L’avortement est un sujet très délicat. Nous avons ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, avec des arguments forts des deux côtés. Or, ce débat devrait amener à considérer, peu importe sa position, certains cas, notamment les cas de viols, d’inceste, de grossesses précoces ou encore lorsque la santé de la future maman est en péril, mais aussi les cas de grossesses non désirées. Bien qu’idéalement la question d’avorter ne doive intéresser que les personnes concernées, c’est impératif que nous considérions la question par rapport aux réalités de notre société.
Quand avorter : Grossesse accidentelle, viol, grossesse précoce, danger pour la vie de la mère porteuse
Nous entendons certes l’indignation des détracteurs de la légalisation de l’avortement. Mais cessons pour une fois d’être hypocrites et égoïstes. Nous ne savons pas ce qui peut pousser une femme à vouloir avorter. Nous ne pouvons imaginer comment doit se sentir cette femme. Nous ne pouvons imaginer la douleur d’une femme qui a été violée et qui doit ensuite porter l’enfant de celui qui l’a détruite, de le voir grandir, au risque de ressembler au « papa ». Nous ne pouvons connaître les raisons qui poussent un couple à décider que la venue d’un enfant est indésirable. Nous ne pouvons imaginer ce que ressent une personne se retrouvant enceinte accidentellement.
Un enfant est certes innocent. Un enfant, c’est la vie. Cependant, penser que la légalisation de l’avortement dans certains cas précis est souhaitable ne fait pas forcément de nous des monstres. Est-il juste qu’à cause de la loi, une femme accouche d’un enfant qu’elle ne désire pas ? N’est-ce pas encore plus cruel pour cet enfant qui devra vivre avec ce poids ? Et les cas où l’enfant naît dans une famille ne pouvant s’occuper convenablement de lui ? Car si nous ne nous voilons pas la face, ils sont nombreux les cas d’enfants « accidentels » ou non désirés au départ. Malgré toute l’indignation que pourraient ressentir certains, il existe des mères pour dire que l’enfant n’était pas désiré mais qu’il n’y avait pas d’autre alternative.
Cependant, nous ne pouvons nier les réalités de notre société. Nous vivons, sur une petite île certes, mais au 21e siècle. Si nous y réfléchissons de manière réaliste et objective, elles sont peu nombreuses les jeunes filles en âge de tomber enceinte qui ne savent pas comment cela arrive. De plus, dans les cas où il y aurait le risque d’être enceinte, les méthodes existent qui permettent d’empêcher la grossesse sans avoir recours à l’avortement, telle la pilule du lendemain.
Légalisation, mais dans certains cas
Voilà pourquoi nous proposons de légaliser l’avortement, mais dans des cas spécifiques. Parmi les critères, nous pensons qu’il faut surtout considérer l’aspect scientifique qui précise de manière claire à quel moment le fœtus est considéré comme un être vivant. Nous devrions éviter de tomber dans le cliché qu’un caillot de sang est un être vivant à part entière. Vivant certes, mais autonome, non, puisque jusqu’à un certain stade de développement, ce fœtus n’est rien d’autre que des cellules parmi d’autres faisant partie de la femme.
Selon les données de la recherche scientifique à ce jour, ce n’est que douze semaines après la fécondation que nous pouvons qualifier le fœtus d’être à part entière. Après douze semaines, le fœtus est suffisamment développé. Les artères et les vaisseaux coronaires sont présents et le sang circule à travers tout le petit être. Les cordes vocales sont formées, et l’enfant peut même de temps en temps pleurer silencieusement. Le cerveau est formé et l’enfant peut ressentir la douleur. Avant ce délai, le fœtus ne peut pas encore ressentir. C’est pourquoi, passé ce délai, se faire avorter devient un acte inhumain, synonyme de crime.
De plus, l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) ne comporte que des risques minimes. Elle est comparable à la plupart des interventions chirurgicales courantes. Le seul hic qu’il pourrait y avoir, c’est la phase de regret par laquelle pourrait passer la femme après avoir avorté. Le fait d’avorter durant les douze premières semaines en minimise les risques. Un suivi psychologique est toutefois recommandé après un avortement.
Un corps médico-légal pour l’avortement
Nous sommes entièrement d’accord avec la position du Procureur Général sur les cas spécifiques où l’on peut pratiquer l’avortement. Cependant, nous pointons du doigt la manière préconisée pour octroyer le droit d’avorter. Nous ne pensons pas que la meilleure décision serait celle prise par un comité composé du Secrétaire Permanent (P.S) au Ministère de la Santé et de deux médecins.
Nous proposons à la place qu’il y ait un corps médico-légal pour l’avortement composé de deux médecins spécialistes en la matière, dont l'un assurerait la présidence du comité et ratifierait la décision du comité, un homme de loi, un psychologue, et deux membres appartenant à deux ONG (Organisation Non Gouvernementale) différentes comme la MFPWA (Mauritius Family Planning Welfare Association) et Amnesty International, et que quatre des cinq membres soient en faveur pour que le droit d’avorter soit accordé.
Le droit à la vie ne doit pas devenir une condamnation pour un être innocent, et même deux êtres innocents si nous pensons aux grossesses précoces ou aux victimes de viol. Beaucoup seront ceux qui taperont du poing pour s'élever contre l'avortement. A ceux-là nous disons : Serez-vous prêts à adopter l'enfant abandonné parce que né d'une grossesse non désirée ? Serez-vous prêts à reconstruire la vie de l'adolescente violée qui doit en plus vivre avec cet enfant et voir tous ses rêves s'envoler ? Serez-vous prêts à nourrir cet enfant qui naîtrait dans une famille ne pouvant subvenir à ses besoins ?
Ne traînons plus et ayons le courage de dépasser les préjugés et prendre la bonne décision parce que, en attendant, nombreuses sont les vies qui se brisent !
Wednesday, September 28, 2011
“NOU TI ZIL”: Et si la démocratie était mourante ?/ Le Mauricien 28.09.11
“NOU TI ZIL”: Et si la démocratie était mourante ?
Or, le dernier épisode auquel nous avons eu droit a surpris bon nombre de Mauriciens. Nous avons tous appris, avec un certain étonnement pour certains, l’arrestation du Dr. Zouberr Joomaye. Que devrions-nous en penser ? Moi, je ne suis qu’une simple citoyenne, aucunement experte en matière légale. Je me passerai donc de commentaires sur l’aspect légal de cette affaire. Cependant, comme bon nombre de Mauriciens, je me pose des questions. Nous ne savons pas à ce jour si les révélations sont vraies ou fausses. Ce que nous savons c’est que le Docteur en question est devenu suspect du jour au lendemain. Il a été arrêté pour « conspiracy to fabricate facts against the Prime Minister ».
Où est la vérité et où est le mensonge, nous ne le savons pas encore. L’enquête est en cours. Mais nous aimerions comprendre comment on devient suspect aussi rapidement. Est-ce parce que les allégations impliquent une haute personnalité ou est-ce parce que ces allégations seraient gênantes pour certains ? Nous ne le savons pas. Mais on peut d’ores et déjà sentir une certaine méfiance et une crainte de machination. Devrait-on craindre que les institutions soient utilisées par certains ? Devrait-on craindre d’être incriminé pour avoir cru dénoncer une injustice ?
Comme si la saga MedPoint ne suffisait pas pour un si petit pays, nous avons aussi eu droit à l’affaire Khamajeet. Comme tout Mauricien qui écoute la radio, nous avons entendu une certaine bande sonore incriminant le PPS. Là encore, on se demande où est la vérité. Etait-ce une manipulation d’un journaliste en quête de sensation ? Dans ce cas, comment expliquer les menaces de mort qu’il recevrait ? Sommes-nous toujours dans le sensationnel ou devrions-nous nous poser des questions ?
Sans incriminer qui que ce soit, que cette bande sonore soit la vérité ou une pièce montée, ce qui m’intéresse à ce jour, c’est l’implication du contenu de cette bande. Supposons un instant que ce soit des paroles effectivement prononcées par une personne quelconque dont nous ignorions l’identité. Alors, cela répondrait certainement aux questions concernant le désintéressement des jeunes pour toute la chose politique. Cela expliquerait aussi pourquoi les jeunes partis poursuivre des études ne reviennent pas au pays. Quelle place laissent de tels mots à la méritocratie ? C’est assez inquiétant en soi. Ou peut-être est-ce la faute aux habitudes des mandants eux-mêmes ? Parce qu’en fin de compte, dans notre pays, ils sont nombreux encore à apporter leur aide à un candidat à des élections en attendant, comme Perette, que « la poule ponde son œuf pour s’acheter un bœuf ».
Ces interrogations semblent d’autre part confirmer l’atmosphère qui règne dans notre société, telle que reflétée par les réseaux sociaux. A l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, nous sommes nombreux sur les réseaux comme Facebook. Et qu’y voit-on ? Des jeunes qui s’interrogent sur leur chance de trouver un emploi. Des jeunes qui s’interrogent sur la liberté de l’individu. Des jeunes qui craignent d’être interpellés pour avoir critiqué tel ou tel politicien…
Est-ce la mort de la démocratie dans notre île ? Censure de la presse, intimidation de journaliste, arrestation de témoin, la liste est longue. Et commence à ressembler de trop près à un régime de dictature. Face à toute cette crise, le peuple ne demande qu’une chose. Que la lumière soit faite sur la vérité. Que la démocratie prime. Que ceux à qui le peuple admirable a accordé sa confiance pour diriger ce pays réagissent !
Saturday, September 24, 2011
Propositions pou ene meyer aile jeune
Saturday, September 17, 2011
Le Defi Plus/ Jeunes et Politique Le Grand Desamour 17.09.11
Pour le président de l’aile jeune du Mouvement militant mauricien (MMM), Chetan Ramchurn, l’on ne peut comparer jadis à maintenant : « À l’époque, il y avait un vent révolutionnaire qui soufflait sur le monde et à Maurice. Il y avait l’espoir de vouloir changer le monde. Les jeunes étaient contestataires, rebelles. Aujourd’hui, les choses sont devenues floues. » Les alliances et mésalliances « ont beaucoup brouillé les esprits. Il y a eu une perte de confiance dans les politiques ».
Ce qui n’empêche pas les jeunes, selon Chetan Ramchurn, de suivre ce qui se passe en politique, mais « ils n’ont pas envie de s’engager ». Pour lui, les jeunes « croient que la politique c’est sale. Or, ce n’est pas une image exacte. Nous au MMM, nous avons une idéologie qui nous porte. La politique, c’est très noble ».
Chetan Ramchurn partage cette opinion : « Nous vivons dans un monde carriériste où la grande majorité est davantage intéressée à gravir les échelons le plus vite possible et à se faire de l’argent. La jeunesse mauricienne préfère se rendre aux « Happy Hour », les vendredis, plutôt qu’œuvrer pour une cause. »
Friday, September 16, 2011
Electoral Reform for a Better DemocracyL'express weekly 16.09.2011
Thursday, September 15, 2011
Pour ou contre la peine de mort ?/Nooreeda Khodabocus et Najeeb Fokeerbux/Le Mauricien 15.09.2011
Pour ou contre la peine de mort ?
Considérons dans un premier temps les arguments en faveur de la peine capitale.
La peine de mort constitue un châtiment, un moyen de rendre justice. Certains crimes sont en effet tels qu’ils poussent à s’interroger sur l’humanité du criminel. Quel humain pourrait violer un enfant de deux ans, battre à mort son propre enfant, violer et tuer une personne âgée? De ce fait, on pourrait considérer qu’il n’est pas logique d’invoquer les droits de l’homme, d’autant plus que les criminels n’ont souvent pas conscience d’avoir commis un crime.
La peine de mort est aussi un moyen de dissuasion. On pourrait objecter que la peine de mort ne fait pas baisser la criminalité, mais d’un autre côté, elle ne la fait pas augmenter. Toujours est-il que la peine de mort peut constituer un argument dissuasif fort.
La peine de mort permet aussi de prévenir contre la récidive. Combien de criminels recommencent cinq, dix, vingt fois leurs ignominies avant d’être repris par la justice? Il existe certes le risque d’une erreur judiciaire, mais une erreur judiciaire ne vaut-elle pas mieux que plusieurs victimes innocentes qui n’auront jamais la chance de passer devant un tribunal? On pourrait aussi se demander s’il existe une différence entre le condamné à perpétuité par erreur et le condamné à mort par erreur car la peine à perpétuité est tout aussi inhumaine.
D’un point de vue économique, il est indéniable que l’exécution d’un condamné coûte énormément moins qu’une peine à perpétuité. Est-il juste que le contribuable qui prive ses enfants doive payer des impôts qui serviront en partie à nourrir, loger et blanchir des criminels? Est-il juste qu’un père de famille qui se prive pour nourrir sa famille paye des impôts pour donner poulet, poisson, bœuf, légumes, fruits et yaourt à une personne ayant fait un si grand tort à la société?
Si ces arguments nous semblent suffire pour justifier l’introduction de la peine de mort, nous ne pouvons considérer la question indépendamment de la réalité locale ni sans considérer la question d’un point de vue humain.
Si certains crimes poussent à considérer le criminel comme n’étant pas humain, il n’en demeure pas moins qu’il en reste un. De ce fait, nous pensons que chaque individu a droit à la vie et à une seconde chance. Appliquer la peine de mort est synonyme de violer les droits fondamentaux de l’homme. Certes, on peut dire que le condamné a privé quelqu’un de la vie. Mais ce n’est pas pour autant que nous devons appliquer une méthode d’âge de pierre pour venger la victime. Appliquer la peine de mort, ne nous ramène-t-elle pas au même niveau que le criminel que l’on juge?
De plus, si la peine de mort peut constituer un argument dissuasif dans certaines circonstances, on peut se demander si c’est toujours le cas. Est-ce que la peine de mort empêche le crime? Est-ce que la criminalité est vraiment basse comparativement dans les pays ou états où la peine de mort est en vigueur? La criminalité ne serait-elle pas plutôt le reflet d’une société malade? A qui la faute si la pauvreté se répand comme la peste, si les valeurs morales disparaissent? A qui la faute si la société produit un sentiment de frustration intense, un mal-être, un sentiment d’inégalité et d’injustice?
Qu’en est-il de quelqu’un qui n’a pas les moyens pour avoir un excellent avocat ? Et que fait-on des préjugés sur la race, la communauté ou l’appartenance ethnique des individus qui risqueront d’influencer les jugements? Nous pouvons nous interroger dans une société ou la lutte de classe est toujours d’actualité. Quelle garantie de l’efficacité de la peine de mort pouvons-nous donner dans une société où l’argent, la race, l’appartenance ethnique pèsent toujours dans la balance ?
Alors que faire devant ce dilemme ?
Dépendant de la nature du crime et de l’âge de l’accusé, on pourrait mettre en place des moyens de réhabilitation. Beaucoup de moyens existent déjà, mais le taux de criminalité et de récidive semble indiquer un manquement. Si certains prisonniers bénéficient d’une formation, ne serait-elle pas plus efficace couplée d’un suivi psychologique? Ainsi à sa sortie de prison, document prouvant sa bonne foi en main, il peut essayer de se racheter envers la société. Il pourrait alors bénéficier de structures mises en place par l’État, avec l’aide des ONG, d’un suivi pour garantir sa réinsertion. Il est aussi important de l’aider à affronter le regard des autres. Même si la population est informée, et que beaucoup sont prêts à donner une seconde chance, le regard des autres est souvent réprobateur.
Nous avons aussi la question du poids économique des prisonniers. Une des solutions possibles serait les travaux d’intérêt généraux par exemple. On pourrait les faire travailler sur les chantiers de l’État, ce qui les ferait payer leur dette envers la société tout en contribuant à l’État. Il suffirait d’investir dans des bracelets électroniques au lieu de dépenser l’argent de l’État dans des acquisitions dont l’efficacité demeure douteuse. Le prisonnier ayant une certaine formation pourrait aussi mettre ses connaissances au service du pays, ou organiser des sessions de formation avec ses codétenus. On devrait aussi pouvoir avoir différentes structures pour petits et grands délits.
Finalement, la situation n’est que le reflet de notre société et nous sommes tout aussi à blâmer que les institutions, les politiques, le système éducatif, l’économie. Nous faisons face à une perte de valeurs morales. Nous sommes devenus indifférents aux souffrances des autres et contribuons ainsi indirectement à leur aliénation. Nous jugeons les ex-détenus et portons sur eux un regard réprobateur au lieu de les aider. Combien sont-ils, ces hommes et femmes sortis de prison, à qui il n’aura suffi qu’une main tendue pour s’en sortir ?
Acceptons nos erreurs. Nous sommes tous aussi coupables des crimes effectués chaque jour. Nous sommes tous humains et l’erreur est humaine. Ne cherchons pas la voix facile qui pourrait nous coûter cher. Trouvons des moyens justes, en adéquation avec la morale et la société pour combattre la criminalité à Maurice. La société, c’est notre image. Préservons-la, perfectionnons-la!
Tuesday, September 13, 2011
By Bruno Lebon/Why the pacific protest will be a flop
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Why the ‘pacific’ protest will be a flop
The media hype concerning the 9/11 - now moved to 9/10 - protest is unjustified. The ultimate outcome of all this nonsense will be a resounding failure, with a maximum of 3,000 youths expected - and I am in a generous mood today - and no opportunity for a concrete political movement in its aftermath. There are various signs pointing towards the failure of their endeavour:
The movement itself has been inflated by the organisers who already had contacts within the local media. Thus, the inflated number of around 20,000 fans on Facebook is the direct result of the semi-celebrity status and media contacts of the organisers, and not a natural adhesion from 20 thousand angry youngsters. Any movement inflated either by money or celebrity is bound to deflate afterwards, and will be ephemeral.
It is easy to like a Facebook group in front of one’s PC while sitting comfortably on a chair. Getting the numbers on Facebook is not so hard when you have the proper logistics and networking. However, what is really hard is to engage the fans into turning their “likes” into a concrete form of protest: marching on the streets on a Saturday afternoon. How many youngsters will choose to go to Port Louis instead of the revision sessions of private tuitions in the middle of the third term? How many Facebookers, who have been tired by a long working week, will really sacrifice a Saturday afternoon for an abstract cause?
Organising a protest march one day after the day dedicated to the Blessed Father Laval is a sign of political naivety and a disrespect to the sensibilities of the multi-cultural Mauritian community. This is the sort of mistake which tells you that the organisers do not have the proper knowledge and tact to handle a multi-cultural country. Alienating a sizeable section of the Mauritian community - the one which right now feels the more inclined to protest - by choosing a stage a protest march the day after 9/9 is a grave political mistake.
The laudable demands of the march are based on the assumption that the Mauritian Youth in general wants a country free of communalism and corruption: WRONG. The organisers would do well to attend one election campaign for the student unions of the UoM and UTM, and revise their expectations towards the Mauritian youngsters. In fact, I have seen enough to be convinced that equality and justice is a value truly cherished by a minority of idealist young people. Sadly, most Mauritian students nowadays are inclined to bend the rules or have resort to communalism if it suits their interests. Saken rod so bout!
The Mauritian people like to complain, but are not in urgent need of change. Most of them have enough to eat and enough drama to entertain themselves. They are truly well asleep with the bread and circuses provided by the three traditional parties, and the protest march will be yet another entertaining event, which will be long forgotten in a few weeks time.
Monday, September 5, 2011
General Principles governing elections to the MMM Youth Wing Executive Committee
- Elections to the Youth Wing Executive Committee and the principles governing the said elections will be given wide publicity in the MMM Regional Committees, on the MMM website, in Le Militant and on the internet.
- Each MMM Regional Committee and Youth Wing constituency cell will be informed well in advance of the date and the venue of the elections as well as the time period for candidatures to be communicated to the MMM secretariat.
- Candidates should have been a member of the Youth Wing at national or regional level for a minimum of 6 months before the election date to be eligible to stand as candidate .If in dispute, membership of the Youth Wing may be verified by the party secretariat from records held by the secretariat of the Youth Wing.
- To be eligible to stand as candidate, the age of a candidate must be in the range of 15 to 30 years old inclusive, which is a basic requirement for membership of the MMM Youth Wing.
- More than one person in a constituency may stand as candidate in the elections.
- All candidatures will be addressed , either by post or by email to the party secretariat and aspiring candidates may call at party headquarters to confirm receipt of their candidature.
- The youth wing cell at constituency level will designate three delegates to vote in the elections.
- The voting delegates must be aged between 15 and 30 years old inclusive and they must have been members of the Youth Wing, at national or regional for a period of at least 3 months.
- Prior to the elections, each MMM regional committee will ratify the list of three voting delegates by means of a standard form (provided by the party secretariat), bearing the three delegates’ names as well as the signatures of the Regional Committee’s President and Central Committee representative.
- Each MMM regional committee shall ensure that the three voting delegates participate in the elections
- On the day of elections, the voting delegates must produce the duly filled form, to be entitled to participate in the elections.
- On the day of elections, each voting delegate will be provided with a ballot bearing the names of all declared candidates and the elections will proceed under the supervision of designated members of the MMM Political Bureau and the Party secretariat.
- Eleven candidates that will have gained the highest number of votes will be considered elected and will constitute the Youth Wing Executive Committee.
- Each voting delegate will be bound to vote for no less and no more than eleven candidates, failing which his ballot shall be invalidated
- Should the number of candidates not exceed 15, all candidates will be declared elected and the Executive Committee will consist of the corresponding number of members, exceptionally.
- The Executive Committee will be appointed for a period of one-year, at the end of which a new Executive Committee will be designated, unless the MMM Central Committee, in the best interest of the party, decides otherwise.
- The Executive Committee, once constituted will appoint a President, a Vice-President, a National Secretary, an Assistant Secretary, a Treasurer and an Assistant Treasurer either by consensus or through an election amongst its members, where appropriate..
- The Youth Wing Executive Committee, in between elections, shall have the right to co-opt a number of additional members with a view to effectively discharging the responsibilities assigned to it. These co-opted members will however not have voting rights and will be limited in numbers so as never to outnumber elected members
Tuesday, August 30, 2011
zen
Out of sync/PR vs Direct Democracy L'Express 30/08/11
Out of sync
Monday, August 29, 2011
The case for the introduction of a minimum wage/29.08.11
BASIC LABOUR STANDARD: The case for the introduction of a minimum wage
A minimum wage constitutes a floor above which employees or their unions may negotiate with management for higher remuneration. However, it is rarely static: adjustments are required from time to time to maintain its relevance in changing economic and social conditions.
The different governments of Mauritius since independence have been all reluctant to set a minimum wage which employers may legally pay to workers. This is because of the possible drawbacks that it can bring to the economy of the country. These can be principally:
It tends to hurt small businesses more than large businesses because they operate in a small-scale with a small market demand for their products or services.
It may cause price inflation as businesses try to compensate by raising prices of the goods and services being sold.
It reduces quantity demanded of workers, either through a reduction in the number of hours worked by individuals, or through a reduction in the number of jobs.
There are other downsides but these are the main ones that a developed (Germany experienced it) and a developing economy usually may face while trying to implement a minimum wage pay for the registered employees.
However, there is evidence that shows that it is a success in developed countries but also in developing countries (such as Botswana, Malta) as well, enjoying wide support from the public and key stakeholders.
Together with the Working Time Regulations and the working families’ tax credit, the minimum wage provides protection for low-paid workers against gross exploitation and plays a key role in the Government’s ‘making work pay’ strategy if it really means it.
Women workers, particularly those who work in the textile industry or the EPZ doing a low-skilled job, can gain most – because women make up the majority of low-paid workers.
Still concerning women, the government has the objective of reducing the female unemployment so as to reduce the unemployment rate as they constitute a high percentage of the number of unemployed in Mauritius. Thus, with the minimum wage pay policy, women will be more willing to go for a job instead of staying at home. So with this, the gender pay gap can also be reduced quite significantly (more than 1% in other developing countries, for example in Malaysia) in the year following its introduction.
Furthermore, many 18-21-year-olds or young adults around these ages can also gain considerably, particularly in occupations such as hairdressing, full time sales person in shops where wages have traditionally been extremely low. This will have the effect of reducing the young adult unemployment rate to a certain extent.
Another policy reason for setting a minimum wage can be to ensure that income and profit are at least fairly distributed to workers working for private firms. Often in Mauritius we have the feeling that the post-tax profit of some companies are not shared for at least 1% to lower level employees who are the main cause of success of the organisations. So, the minimum wage can be the ultimate disguise measure for some companies to share a bit of their after tax revenue to their employees who before were unwilling to share some of the profits to the same employees.
Moreover, an analysis of labour market data in developing countries (again Botswana and Malta) shows that implementation has been generally smooth. Despite dire predictions, there have been no job losses. The economy continues to grow and new jobs are created, even in the traditionally lowest paying sectors. It is obvious that if we duplicate exactly what other developing countries have done it may not work here. So it is crucial to implement it within the Mauritian economical and societal specificities. Of course, it is empirical that organisations improve their efficiency to be able to sustain the minimum wage pay for their employees. So therefore, in the same vein, it can be used as a “yardstick” measure to counter the inefficiency problem once for all of many public and private organisations here in Mauritius.
“A Minimum Wage is an important tool of the government’s objective to maintain the economic well-being of citizens and enable the people at the bottom to maintain their livelihood” (Stiglitz).
Monday, August 22, 2011
Wednesday, August 17, 2011
Le systeme de quota/Le Mauricien 17.08.11
LE SYSTÈME DE QUOTA: “Progrès” pour les femmes, recul pour la méritocratie
Après le renvoi antidémocratique des élections municipales l’année dernière en raison d’une réforme que compte apporter le gouvernement, tout porte à croire que la Local Government Act 2003 sera tôt ou tard remplacée par une nouvelle loi. Est-ce par fanatisme politique en vue d’effacer les traces de ceux qui se félicitent d’une loi “formidable” ou est-ce là une stratégie pour brouiller les cartes? Quoi qu’il en soit, ce projet de loi comporte deux éléments importants : le non cumul des fonctions par les députés et un système de quota. Théoriquement, le non cumul des fonctions générera plus de places pour une nouvelle génération de politiciens. Quant au quota, les partis politiques devront obligatoirement aligner un tiers de candidats femmes.
Le quota découle du fait qu’il y ait un manque d’opportunités pour que les femmes puissent réaliser leur potentiel sur le plan politique. L’idée qui sous-tend ce système consiste à garantir une participation accrue de la gent féminine et à veiller à ce qu’elle ne soit pas marginalisée. La formule que préconise le ministre vise à faire en sorte que les femmes constituent au moins un tiers des conseillers municipaux.
A première vue, c’est intéressant dans la mesure où l’expérience des femmes est nécessaire à la vie politique. Ce système permettra une utilisation maximale des ressources humaines. Il faut aussi souligner qu’on aura droit à des expériences différentes qui peuvent se révéler enrichissantes sur le plan politique. En cela, le quota est un moyen efficace pour un accroissement substantiel de la représentation des femmes.
Toutefois, le revers de la médaille veut que ce système de quota soit contraire au principe d’égalité des chances. Il faut rappeler que cette hausse substantielle de la représentation des femmes pourrait être plus quantitative que qualitative. Ce système implique que l’appartenance sexuelle aura le dessus sur les compétences dans l’attribution du pouvoir politique.
De plus, le système en question est anti-démocratique car il ne laisse pas le libre choix aux électeurs. De ce fait, les femmes seront admises au sein des instances dirigeantes des collectivités locales sans avoir à faire face réellement à la concurrence. Elles courent le risque d’être considérées comme des conseillères de catégorie inférieure, leurs places au sein des instances municipales ayant été acquises sur une base préférentielle. Aussi, le quota en politique peut donner lieu à un plafond qui empêchera plus de femmes à s’y engager à moins qu’elles s’inscrivent dans une bataille pour relever le pourcentage du quota.
En fin de compte, la nouvelle loi prévue ne sert pas la cause des femmes, ni ne leur permet d’assurer une certaine représentation au niveau des collectivités locales. Il faut donc chercher d’autres avenues pour le faire. Et ce en respectant la démocratie et en privilégiant la compétence. Pour y parvenir, il est impératif de changer la mentalité des mauriciens; notre société dans son ensemble doit accepter les compétences féminines dans la sphère politique.
Par ailleurs, une vraie réforme électorale s’impose – qui permet une représentation des partis politiques en fonction du pourcentage de votes obtenus aux élections. S’ensuivra subtilement une meilleure représentation des femmes.
Saturday, August 13, 2011
Banderoles de la Jeunesse Militante/DMC/UOM/EBENE et al
Friday, August 12, 2011
zeness engaz toi tract distribue a L'Universite de Maurice
Thursday, August 11, 2011
Et quel sera le prochain episode de la saga medpoint? par Nooreeda Khodabocus Le Mauricien 11/08/11
L’INTRIGUE PRINCIPALE: Et quel sera le prochain épisode de la saga Medpoint ?
Tout le monde en parle. La nouvelle a tenu l’île en haleine pendant des jours. Tel un feuilleton, les épisodes se sont déroulés sous nos yeux. Certains étaient prévisibles, d’autres ont eu l’effet d’une bombe.
Il y a eu la dénonciation de l’affaire Medpoint par le leader de l’opposition. Ensuite, nous avons eu droit au temps de réaction légendaire de notre Premier Ministre à agir. Et encore, une démission en bloc des ministres du MSM, tout en criant loyauté à l’Alliance de l’Avenir. Puis, l’inévitable cassure. Après la cassure, comme on pouvait le deviner, de grand allié d’hier, Navin Ramgoolam est traité de tous les noms par son ex- « frère », Jugnauth fils.
En effet, alors que Pravind Jugnauth faisait encore partie de l’alliance gouvernementale, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Une fois le divorce annoncé, voilà que chacun se jette la pierre. Et dans toute cette histoire, c’est finalement Paul Bérenger qui est loué. Pour Navin Ramgoolam, il est même devenu quelqu’un doté d’une « culture politique ».
Après le divorce, là encore, on pouvait s’y attendre, nous avons eu droit à l’épisode « transfuge » qui nous tient d’ailleurs toujours en haleine. Quelle image devons-nous alors garder d’un PM qui aime clamer que lorsqu’on quitte un parti politique, il vaudrait mieux arrêter tout court la politique ?
Cela voudrait-il dire que le PM aurait redéfini le transfugisme ? Quand tu quittes mon parti tu es un transfuge. Quand après la cassure de l’alliance gouvernementale tu choisis d’abandonner ton parti pour intégrer mon équipe, tu es quelqu’un qui choisit de continuer le travail annoncé sous la bannière d’une alliance morte.
Nous avons aussi eu droit à l’épisode de la révélation concernant S. Soodhun, président du MSM comme étant la source de l’information que détenait Paul Bérenger. Et comme au MSM on a un grand sens de la loyauté, alors qu’il n’était que suppléant, il devient le président.
Et après toutes ces péripéties, on retrouve une opposition composée essentiellement du MMM et du MSM, face à un Ptr affaibli malgré les dires de ses dirigeants.
Que nous réserve le feuilleton ? Est-ce une de ces séries dont on se lasse vite, tellement les épisodes se répètent ou une de celles qui sait nous tenir en haleine ? Le dénouement, sera-t-il digne de l’attente ou sera-t-il une déception ?
Suite aux récents événements, la posture des 3 grands partis pourrait se résumer ainsi. Le Ptr est à la pêche aux transfuges pour s’assurer une pseudo-aisance avec sa majorité minime. Le MSM en est aux menaces envers le Ptr, et aurait des révélations à faire. Et le MMM est le parti qui aura permis de mettre au jour toute cette affaire.
Parmi les scénarios possibles pour la suite de la saga, le premier scénario, comme le veulent les bruits qui courent, serait une alliance MSM-MMM. Question : quelle crédibilité aurait le MMM à s’allier avec un parti qui serait soupçonné d’être impliqué dans le scandale du siècle ? L’autre scénario serait un travail d’équipe entre les 2 grands partis qui forment l’opposition afin de la renforcer. Le MMM saura-t-il se montrer digne et résister à la tentation d’alliance ou se laissera-t-il une fois de plus tenter afin de s’assurer un bon score aux élections ?
Dans l’éventualité d’une quelconque alliance de la part du MMM, ce serait alors perdre en crédibilité du côté de son électorat. Une alliance le ramènerait du côté des assoiffés de pouvoir. Que l’ICAC fasse son travail. Que l’opposition fasse son travail à la reprise des travaux parlementaires. Que ce soit chaque parti pour soi et tous pour le pays !
Manchester Utd et Arsenal… vs. Liverpool ?
Parce qu’en fin de compte, à quoi se résument ces jeux d’alliances ? Le ridicule de cet état des choses se révèle par une simple analogie à un domaine que tout le monde ou presque peut comprendre : le football. On aurait Manchester United qui se prépare pour un match face à son grand rival Liverpool. Pendant la préparation, l’entraîneur se rend compte d’une certaine lacune en défense. Il demande alors à Arsenal de s’allier à lui pour qu’à eux deux ils puissent vaincre Liverpool. Ridicule n’est-ce pas ? Mais c’est ce que nous servent les partis politiques depuis des lustres. Un parti c’est une équipe, uni par des convictions, une idéologie, une philosophie, un programme. Bien qu’il puisse avoir des points communs avec un autre parti, les deux restent foncièrement différents. Les alliances sont tout simplement ridicules et vouées à la cassure comme toutes les différentes alliances qui se sont succédé sur la scène politique l’ont démontré. Et à l’issue de ces manigances de la part des dirigeants de différents partis, il n’est pas drôle que les partisans en soient arrivés à « soutenir » un parti comme on soutient une équipe de foot. J’aime les diables rouges et je ne changerai pas d’équipe même s’ils sont sûrs de perdre… On soutient un parti sans se poser de questions, sans réfléchir, sans pouvoir être objectif.
Alors que nous réserve le feuilleton ? L’avenir nous le dira. Et pour une fois peut-être nous souhaiterions que les bruits qui courent soient faux et que ce qui se passe sur l’avant scène n’occulte pas l’intrigue principale qui demeure l’affaire Medpoint.
* Jeunesse Militante
Wednesday, August 10, 2011
on n'est pas dupe! by Fabiani Balisson/Le Mauricien 09/08/2011
On n’est pas dupe !
Après le court épisode de « lev paké resté », il a fallu que Pravind Jugnauth soit orienté vers la « sortie » pour qu’il évoque sur un ton défaitiste toutes les misères que le MSM aurait subies : (1) « l’agenda machiavélique » de ses alliés de l’Alliance de l’Avenir ; (2) les « actes prémédités » d’humiliation ; (3) la « situation invivable », alors que quelques jours de cela il jurait encore fidélité à son leader afin de rester accroché au pouvoir. Je trouve cela pathétique.
Opposition recomposée
Maintenant qu’il a été catapulté sur les bancs de l’opposition, nous ne pouvons que lui souhaiter de faire preuve de loyauté envers le leader de l’opposition Paul Bérenger et de ravaler ses ambitions de Premier Ministre. Après tout, le MSM n’est qu’un « very small party » que Navin Ramgoolam a mis K.O.
Nous croyons dans une autre Ile Maurice, sans passe-droits, sans ingérence politique, sans communautarisme et surtout dans « enn sel lepep enn sel nasyon ». Par ailleurs, nous gardons en mémoire les affirmations de Pravind Jugnauth en marge de la construction de l’Alliance bleu-blanc-rouge en 2010 selon lesquelles à Maurice l’on est confronté à une « réalité politique » ; seuls certains selon leur appartenance, semble-t-il, peuvent aspirer au poste de premier ministre.
Tout cela nous fait penser à ces quelques mots de Marcel Proust : « L’oubli est un puissant instrument d’adaptation à la réalité, parce qu’il détruit en nous le passé survivant qui est en constante contradiction avec elle. »
Transfugisme
La campagne de débauchage qu’a entreprise le Parti travailliste, avec pour résultat la nomination de Jim Seetaram en tant que ministre, constitue un pied de nez au projet de réforme des Administrations régionales de Hervé Aimée, qui avait pour essence une loi anti-transfuge. Cela démontre le manque de sérieux du gouvernement en vue de la mise en œuvre d’une réforme électorale tant attendue. L’hémorragie peut se répandre encore plus au Sun Trust. La stratégie qu’a adoptée le Premier Ministre étant de laisser deux maroquins ministériels vacants en cas d’éventuelles défections…
Pour finir, il ne faut pas qu’on oublie que le catalyseur de tous ces événements, en l’occurrence l’affaire Medpoint, symbolise la lutte contre la corruption. Toutefois, les jeux d’alliance que nous entrevoyons dans les antichambres du Parlement ne font que desservir cette cause vu que les acteurs politiques se retrouvent ainsi condamnés à changer de cible et de fusil d’épaule à chaque fois que les conjonctures changent !
* Jeunesse Militante
Sunday, July 31, 2011
Thursday, July 28, 2011
Cri de Coeur/Salve 3/Interview
A Coeur ouvert avec Chetan Ramchurn, President de la Jeunesse Militante
Chetan Ramchurn, pou fer bientot 1 an ki ou a la presidence de la Jeunesse Militante. Eski ou bane objectifs de depart fine atteint?
Chetan Ramchurn:
Toujours difficile pou ziz nou mem...
Mais, ler nouvo lekip laile jeune ti former, nou ti ena en tet 3 objectifs bien precis :
1. Reste fidele a ban ideaux ek valers mmm ek montrer la voie dan sa sens la
2. Intervenir lor ban sujets pertinents
3. Faire politik dan ene facon "moderne" sans tombe dan ban bassesses ki souvent associees r politik.
Ena kav reproche nou ene cote contestataire ek rebel, mais c ene trait ki louable pou ene zen.
Mo penser en grande partie, ban objectifs in atteints. Laile jeune in faire so la voix tander lor leconomie, lor ecologie, lor systeme education, lor mauricianisme ek lor facon faire politik aussi bien ki lor decentralisation pouvoir ek democratisation entre autres. Mais lin aussi, donne ene vision politik ki noble ek ki transcende ban barrieres.
Pou atteindre nou ban objectifs, nou in creer ene certaine visibilite. Ban interviews ek interventions dan la presse ecrite et parlee, ban banderoles, ban tracts ek ban activites ine permet a nou ban lidees touche ene plu grand nombre.
C ene bilan satisfaisant, mo souhait céki ban lekip zenes militante ki pou vini apres pou continier dans sa sens la.
Ca changement d'attitude envers la direction pas ti bien apprecier au depart. Coma ou expliké ki ou pas fine gagne ou feuille de route et ki ou encore President azordi?
Chetan Ramchurn:
Mo croire nou ti conner des le depart céki nou ena en tete, nou pas in contester zis pou plaisir contester. Mo sipozé ena in gagne la sagesse ecouté ek certains in donne ene echo favorabe a céki nou pé dir...
En mem temps, nou lintention jamais ti pou égratigne kikaine, nou p defan ban lidés. Du moment ki nou in faire nou point, nou in kumance al lor terrain ek met en action ban idés ki nou ti ena. Tou in vine pli simple apres sa. Nou in kasse sa systeme faire reunion chak dé semaines, nou in ale vers ban zen, etidiants, jeunes professionels ek ban universitaires. Nou ine dessane dan ban lendrwa a travers lile... mo penser pou etre bref, ki la jeunesse militante so mode fonctionnement respecté par lezot azordi.
Bane l'aile jeune ti tou le temps habitié nou a bane discours tres complaizan et partisane ki fer echo a bane dirigeant politic. Kifer ou fine decide fer ene virage a 180 degré?
Chetan Ramchurn:
Parceki politik c pas zis "gloire a toi oh parti". C surtou questionne ban zaffaires, faire auto critik, ek pas faire politik de lautruche. Le plus important pou ene instance politik: c propose ene vision de societé ki en ligne avec ban lidé nouvelles... c faire evolué ban lesprits lor ban sujets tabous.
Pour etre honnete pas ti ene virage a 180 degré dan mo cas ek quelques camarades zot cas, ti ene zaffaire ki nou ti commence faire depi longtemps dan ban instances du MMM.
Ki bane zafer ou pensé bizin remette en question dan fonctionnement bane parti politique alors, a commencé par le MMM?
Chetan Ramchurn :
Tous partis politik ena le devoir, assure ene maximum transparence ek accountability totale dan zot fonctionnement. mone dir ek ecrire li dan le passe. Bane nominations dan ene parti pas faire sense si parti la croire dan egalité des chances. Le renouvellement, mo pas p dire rajeunissement, passe par ene limite lor nombre mandats ek cumul fonctions aussi. Lor financement : ene parti ti bisin declare ban donations. Mais surtout, ene mouvement c ene convergence dimoune vers ene nombre lidees fortes. Si nou envi recré ene atmosphere a la 1982, pou bisin reconnecté ek nou l’audience (lile maurice en entiere), Permette la voix ban dimounes tandé depi sak lendrwa... Ena evidemment organisation ban primaires pou permet ene pli grande exposition des lidees de ban dimounes.
Ou vison la politique paraite un peu naif et tres utopique mo tenté dire ou?
Chetan Ramchurn
Peut etre, pou bisin ban revére pou ki systeme la changer. Le tout c croire dan nou ban convictions. Mo sire ki mo vision li parey kuma ene tas zen mo lage. Mo pense aussi ki ene tas dimoune kine degouter ar politik ki comprend cki nou p defan. Mais ou ena raison, nou pé nage conte couran. Si mo ti suiv imper tendance dan politik actuelle, mo ti pou bisin faire demagogie, zet la boue, rod ene boute. Mais mo croir dan mo facon faire politik, c ene facon honnete ek sincere. Mo prefer reste reveur ek utopik dan sa cas la.
Chetan Ramchurn
mo penser nou pou bisin creer plis plateforme dechanges avec ban lot mouvans a travers lile, ene pli grand droit de regard lor ban instances zen, nou pou bisin faire nou radio vin ene outil de communication ki permet formation ban zen ek permet interaction ant ban militan.
Mo pas capave passe à cote l'actualité du jour et pas démane ou l'opinion lor bane jeux d'alliance qui pé fer dans les coulisses du pouvoir- Eske Chetan Ramchurn dans la confidence des Dieux?
Chetan Ramchurn
Non, mo reste loin ek ban rumeurs. Sa jeu dalliance la faire plis di tort ki lot zaffaire a politik. Ene parti ki dir "ene sel lepep,ene sel nasyon" pas bisin okaine allié. Pou moi, péna ene l’Ile Maurice la ville ek ene l’Ile Maurice village, ni mo croire dan ban theses simplistes ki zis ene segment electorat vot lor ene base communautaire. Mo reve c ki MMM ena 1 sel vote bank, l’Ile Maurice dan so integralité.
En parlant de reve et d'aspiration: en 2015 nou pou trouve Chetan Ramchurn comme député, minis ou simple citoyen œuvrant pou éne meilleur l'Ile Maurice?
Chetan Ramchurn
Honnetement, li pou toujours ene citoyen ki p la guerre pou ene meyer maurice. Lor depite ou ministre, difficile conner. Le tout c pas akoz ene investiture sacrifier ban convictions ek reste fidele a mo mem.
Le mot de la fin...
Mo tenir a remercier tou ban kamarades, ban cki sinceres ek aussi ban cki in bien van nou. tous les 2 in aide nou dan nou mission. mo remercier ban invites kin vin donne ban seances formation a ban zen dan ban reunions nationales, mo remercier membres la presse ki donne ene place a ban nouvelles plumes issues de la jeunesse militante.
mo pense li vraiment, tant ki ou zen, ou ena ban convictions fortes, avec le temps, ban convictions diluer. mo faire ene apel a cki p lire sa ban mots la; prend courage ek reste zen dan zot ban lidees.